Le « pire scénario », après les frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes « qui ont une efficacité réelle », serait « une sortie du traité de non-prolifération de l’Iran », a prévenu jeudi Emmanuel Macron.
Ce serait « une dérive et un affaiblissement collectif », a déclaré le chef d’État devant la presse à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles.
Pour « préserver le traité de non-prolifération » des armes nucléaires (TNP), il a annoncé son intention de parler « dans les prochains jours » avec chacun des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, à commencer par le Donald Trump avec lequel il s’est entretenu jeudi. Outre la France et les États-Unis, les autres membres permanents sont le Royaume-Uni, la Russie et la Chine.
Emmanuel Macron a rapporté avoir fait part au président américain des échanges que les Français ont eu avec les Iraniens « ces derniers jours, y compris ces dernières heures ». « Notre souhait, c’est qu’il y ait une vraie convergence de vues parce que l’objectif (…) c’est qu’il n’y ait pas de reprise d’activités proliférantes » de la part de Téhéran, a-t-il expliqué.
Résoudre la situation à Gaza
Le chef de l’État a aussi assuré avoir « senti le président Trump très déterminé, très volontaire » sur la situation à Gaza, « conscient de l’importance d’un cessez-le-feu ».
Emmanuel Macron a la volonté d’organiser « le plus vite possible » la conférence à l’ONU devant relancer la solution dite « à deux États », initialement prévue en juin mais reportée en raison de la guerre entre l’Iran et Israël. La France avait envisagé de reconnaître un État palestinien à cette occasion.
« J’aurai dans les tout prochains jours le prince héritier d’Arabie saoudite » Mohammed ben Salmane, qui coprésidera avec la France cette conférence, « pour pouvoir échanger avec lui sur une date possible », a encore dit le dirigeant français. « J’espère » pouvoir l’organiser en juillet, a-t-il ajouté.
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