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« Les Malouines étaient, sont et seront argentines », lance le président argentin

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Le président argentin Alberto Fernandez (au centre) est assis à côté d'anciens combattants et de leurs proches lors d'une cérémonie marquant les 40 ans du début de la Guerra de las Malvinas/Guerre des îles Falkland au Musée des Malvinas et des îles de l'Atlantique Sud, le 2 avril 2022 à Buenos Aires, en Argentine.

Photo: : Ricardo Ceppi/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le président argentin Alberto Fernández a revendiqué samedi la souveraineté de son pays sur les îles Malouines, occupées par les Britanniques, 40 ans après la guerre de 74 jours qui fut perdue par les troupes envoyées sous la dernière dictature argentine (1976-1983).
« Honneur à nos soldats. Le débarquement dans les îles fut une décision prise dans le dos de la population. Les Malouines étaient, sont et seront argentines. Nous ne céderons jamais sur nos revendications », a déclaré M. Fernandez, lors d’une cérémonie dans les jardins du musée des Malouines, à Buenos Aires.
Des milliers de militants d’organisations de gauche ont défilé dans la capitale, jusqu’à l’ambassade de Grande-Bretagne, contre « l’agression impérialiste britannique ».
Dans de nombreuses villes du pays, des dizaines de milliers de personnes, dont d’anciens combattants, ont aussi participé à des cérémonies, des veillées et des marches aux flambeaux, en hommage aux morts de cette guerre.

Vue générale du président de l’Argentine, Alberto Fernandez, qui prend la parole au Musée des îles Malouines et de l’Atlantique Sud lors d’un acte marquant les 40 ans du début de la Guerre des îles Malouines, le 2 avril 2022 à Buenos Aires, en Argentine. (Photo : Ricardo Ceppi/Getty Images)

A l’issue de batailles aériennes, terrestres et navales, 649 soldats argentins sont morts, et 255 britanniques.
Pour l’Argentine, ces îles, appelées Malvinas et héritées de la couronne espagnole après l’indépendance du pays, ont été occupées par les troupes britanniques en 1833, le gouverneur et les colons argentins étant alors expulsés vers le continent.
Le Royaume-Uni fait valoir de son côté que près de 100% des 2.000 habitants de l’archipel, qu’il appelle les Falklands, ont approuvé le maintien sous contrôle britannique lors d’un référendum en 2013.
Il s’agit du principal argument de Londres pour ignorer une résolution de l’Onu de 1965 évoquant un conflit de souveraineté et invitant les deux pays à négocier.