Les nouveaux pouvoirs de l’OMS menacent définitivement nos libertés

Par John Mac Ghlionn
19 janvier 2023 15:26 Mis à jour: 20 janvier 2023 19:29

Selon son site Web, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), institution des Nations Unies, « œuvre à l’échelle planétaire pour promouvoir la santé, assurer la sécurité mondiale et servir les personnes vulnérables ». Ces derniers temps, cependant, l’organisation est devenue un vecteur de corruption, de tromperie et de propagande chinoise.

L’OMS est une organisation incroyablement puissante qui compte 194 États membres. Lorsque l’OMS parle, le monde entier l’écoute. Lorsque l’OMS décide un plan d’action, le monde se transforme.

Malgré cela, l’OMS aspire à devenir encore plus puissante. Si elle y parvient, les conséquences seront graves.

L’année dernière, Henry I. Miller, médecin et biologiste moléculaire, a écrit un article cinglant qui visait directement la « réponse bâclée de l’OMS au coronavirus ». Le Dr Miller, comme tant d’autres, a été désabusé par la « confiance mal placée » accordée au Parti communiste chinois (PCC). Comme on s’en souvient, le PCC a tout fait pour dissimuler l’épidémie de Covid‑19 à ses débuts.

En raison des nombreux échecs de l’OMS, le Dr Miller a fait valoir de manière convaincante que les États‑Unis, dont le « financement des activités de l’ONU dépasse celui de tous les autres pays », devraient y mettre un terme, à moins qu’une « entité de contrôle et d’audit efficace » puisse être créée pour superviser ses opérations.

Agents de sécurité devant l’Institut de virologie de Wuhan alors que des membres de l’équipe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargée d’enquêter sur les origines du coronavirus Covid-19 visitent le laboratoire, le 3 février 2021. (Hector Retamal/AFP via Getty Images)

En 2020, peu après avoir suspendu son soutien financier, l’administration Trump a commencé à lancer un processus visant à retirer les États‑Unis de l’OMS. Cependant, dès son entrée en fonction en janvier 2021, le président Joe Biden est rapidement revenu sur cette décision et a rétabli les financements.

Quelques semaines après l’article bien argumenté du Dr Miller, le sénateur Rick Scott (Parti républicain‑Floride) a présenté un projet de loi visant à empêcher l’OMS d’imposer unilatéralement des restrictions de santé publique aux États‑Unis et de violer la souveraineté nationale du pays. Ce projet de loi a été présenté après que l’organe décisionnel de l’OMS, l’Assemblée mondiale de la santé, se soit réuni pour discuter d’un « traité sur les pandémies ». S’il est introduit, un tel traité donnerait à l’OMS un contrôle bien plus important sur les décisions de santé publique dans tous les pays.

Rick Scott a déclaré : « Le ‘Traité sur les pandémies’ radical de l’OMS est un dangereux abus mondialiste. Les États‑Unis d’Amérique ne doivent en aucun cas donner plus de pouvoir à l’OMS ». Il a ajouté que le projet de loi « garantirait que les questions de santé publique dans le pays restent entre les mains des Américains », et qu’il devait être adopté immédiatement. Il ne l’a pas été.

Du 9 au 13 janvier, des réunions discrètes ont eu lieu à Genève, en Suisse. Les participants ont discuté de la possibilité de modifier le Règlement sanitaire international (RSI) de l’OMS. Pour les non‑initiés, le règlement est considéré comme un instrument de droit international, un accord juridiquement contraignant conclu par pratiquement tous les pays du monde (à l’exception du Liechtenstein), qui invite les membres à détecter, évaluer, signaler et répondre aux urgences de santé publique de manière coordonnée.

Michael Nevradakis, journaliste pour The Defender, a averti que si les amendements proposés au RSI étaient adoptés, les membres de l’OMS seraient essentiellement dépouillés de leur souveraineté. Comme Michael Nevradakis l’a déjà signalé, les termes actuels du RSI permettent déjà au Dr Tedros, directeur général de l’OMS, « de déclarer une urgence de santé publique dans n’importe quel pays, sans le consentement du gouvernement de ce pays ». Les amendements proposés donneraient encore plus de pouvoir au directeur général.

Selon Francis Boyle, professeur de droit international à l’université de l’Illinois, interrogé par Michael Nevradakis, les modifications proposées pourraient violer le droit international.

Francis Boyle a joué un rôle central dans la rédaction de la législation de 1989 sur la lutte contre les armes biologiques. Il estime que nous nous dirigeons vers « un État policier planétaire soumis à un totalitarisme médical et scientifique », que l’OMS contrôlera directement. En effet, les règlements du RSI « sont spécifiquement conçus pour contourner les autorités nationales, étatiques et locales en matière de pandémies, de traitement des pandémies et de vaccins ».

Pour Francis Boyle, il est clair que l’OMS se prépare à adopter la réglementation en mai 2023, dans quelques mois seulement.

Le chercheur James Roguski partage également ses inquiétudes. Selon lui, l’OMS tente une prise de pouvoir mondiale en changeant de statut. Initialement l’OMS est une organisation consultative et non un organe mondial d’application de la loi. S’ils sont introduits, les changements apportés au RSI, explique‑t‑il, « institueront des certificats de santé numériques mondiaux, augmenteront considérablement les milliards de dollars dont dispose l’OMS et permettront aux nations d’appliquer les règlements SANS respecter la dignité, les droits de l’homme et les libertés fondamentales des personnes ».

Bien que le Covid‑19 ne soit plus qu’un lointain souvenir pour beaucoup, une autre vague plus mortelle, nous dit‑on, n’est pas loin. Lorsqu’elle surviendra, l’OMS pourrait très bien être en mesure de vous ordonner, cher lecteur, de faire exactement ce qu’elle veut, quand elle le veut. Si ces modifications sont apportées en mai, la résistance pourrait s’avérer tout à fait futile.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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