L’Espagne et la République tchèque affirment que les tests chinois de détection rapide sont la plupart défectueux

Par Petr Svab
30 mars 2020 16:41 Mis à jour: 30 mars 2020 17:24

Les kits de diagnostic rapides du virus du PCC importés de Chine ne parviennent souvent pas à détecter le virus avec précision, selon les professionnels de la santé espagnols et tchèques. Les tests ont échoué dans 70 à 80 % des cas.

Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.

Certains pays, dont la République tchèque et l’Espagne, ont acheté à la Chine des centaines de milliers de kits de tests qui sont censés donner des résultats en moins de 30 minutes, au lieu des quelques heures nécessaires pour les tests classiques.

Mais les professionnels de la santé se sont plaints de leur manque de fiabilité.

« Les tests rapides, fabriqués par la société chinoise Bioeasy, basée à Shenzhen, ont une précision de 30 %, alors que cette précision devrait être supérieure à 80 % », rapporte le quotidien espagnol El Pais, se référant à une source qui a participé à des essais sur les kits dans plusieurs grands hôpitaux espagnols.

L’ambassade de Chine en Espagne a expliqué au quotidien El Pais que la société Bioeasy n’avait pas reçu de licence du régime chinois pour commercialiser ces kits et ne figurait pas sur la liste des fabricants que le ministère chinois du Commerce avait transmise à l’Espagne.

Bioeasy n’a pas répondu immédiatement aux questions posées.

COUVERTURE SPÉCIALE : VIRUS DU PCC

Les autorités tchèques ont commandé 300 000 de ces tests rapides pour un montant de quelque 2 millions de dollars. Au moins 150 000 des kits de test sont déjà arrivés. Ils viennent de Shenzhen, bien que les autorités n’aient pas divulgué le nom du fournisseur.

Les tests ont donné un faux positif ou un faux négatif dans environ 80 % des cas, ont rapporté les médias tchèques, en référence aux responsables régionaux de la santé.

« Malheureusement, le taux d’erreur était relativement élevé, c’est pourquoi nous attendons maintenant les résultats de nouveaux tests dans tout le pays », a déclaré Pavla Svrcinova, responsable de la santé publique de la région d’Ostrava, au nord-est de ce petit pays d’Europe centrale.

L’Institut national tchèque des soins de santé a averti que les tests vérifient la présence d’anticorps et ne peuvent donc pas détecter le virus dans les 5 à 7 premiers jours de l’infection, alors que le patient est le plus infectieux et n’a pas encore développé les anticorps.

« Ce n’est pas un test de diagnostic », a conclu l’institut, selon le site d’information tchèque Seznam Zpravy.

Le gouvernement a toujours l’intention d’utiliser le test comme mesure complémentaire pour dépister les personnes qui ont déjà eu des symptômes de l’infection pendant plusieurs jours ou qui terminent leur quarantaine de deux semaines.

Le gouvernement voulait utiliser un tiers des tests pour contrôler rapidement ses forces de l’ordre, son armée, ses douaniers et ses pompiers. Il est difficile de savoir si les tests peuvent encore être utiles dans ce contexte.

La République tchèque est l’un des pays les moins touchés, avec environ 2 000 cas et neuf morts en date du 27 mars.

L’Espagne, en revanche, est l’un des pays les plus touchés, avec plus de 64 000 cas et près de 5 000 morts.

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