Limousin : la surveillance des chevaux s’organise pour prévenir les mutilations

Par Nathalie Dieul
3 octobre 2020 14:37 Mis à jour: 3 octobre 2020 14:37

Devant la multiplication des mutilations de chevaux en France, les gendarmes du Limousin renforcent la surveillance des équidés.

Une publication Facebook de la gendarmerie de la Corrèze montre des photos d’une opération de prévention des actes de cruauté contre les chevaux, qui a eu lieu ce mardi 29 septembre. On y voit l’hélicoptère du Détachement aérien de gendarmerie (DAG) d’Égletons se préparer pour une opération nocturne, en collaboration avec les patrouilles de gendarmerie au sol.

Les membres d’équipage de l’Écureuil sont équipés de jumelles de vision nocturne leur permettant de voir dans l’obscurité. L’hélicoptère dispose, quant à lui, d’un phare d’une puissance de 1 600 W, ce qui est suffisant pour éclairer un stade de foot à 300 mètres d’altitude, indiquent les militaires.

L’opération « coup de poing », qui a été réitérée le lendemain, n’a pas permis de faire des arrestations, mais elle a pu avoir des effets dissuasifs.

Une personne avec une lampe et un véhicule suspects ont été contrôlés par l’équipe terrestre après avoir été repérés par l’hélicoptère. Toutefois, il s’agissait tout bonnement… d’un rendez-vous galant !

« Une preuve supplémentaire qu’il convient d’éviter toute méprise, car à proximité des parcs à chevaux, peuvent circuler des personnes sans intention malveillante », soulignent les gendarmes.

D’autre part, les militaires organisent diverses réunions publiques visant à prodiguer à la population des conseils de prudence et de prévention afin de protéger les chevaux. Ces réunions permettront également à la population de mieux coordonner ses activités de prévention.

Du côté de la population en effet, des bénévoles organisent des rondes nocturnes. Boris Crouzette y participe à Pompadour. « On va regarder l’état des clôtures, les accès des chemins, s’il n’y a pas de véhicules suspects, s’il n’y a pas d’étrangers sur les terrains », explique-t-il à France Bleu.

Le dernier cheval mutilé dans le Limousin a été retrouvé le 3 septembre dernier à Arnac-la-Poste, indique France 3.

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