Lors du procès du meurtrier, une mère porte un t-shirt montrant le corps démembré de sa fille

Par Léonard Plantain
2 février 2023 19:47 Mis à jour: 2 février 2023 19:47

Mercredi 1 février, lors du procès du tueur de Pamela Mastropietro au tribunal de Pérouse en Italie, la mère de la victime s’est présentée avec un t-shirt montrant le corps démembré de sa fille.

Ce mercredi se déroulait le procès en appel du tueur de Pamela Mastropietro, en Italie. Un meurtre qui remonte au 31 janvier 2018, lorsque le corps de la jeune femme âgé de 18 ans (consommatrice de drogues) a été retrouvé mutilé à l’intérieur de deux valises laissées dans un fossé.

Lors d’une première audience, Innocent Oseghale, un trafiquant d’origine nigériane de 32 ans, a été reconnu coupable de meurtre, viol et recel de cadavre. Cependant, alors qu’il a été condamné à la prison à perpétuité, une cour de cassation a cassé sa condamnation pour viol, laissant entrevoir une possible réduction de peine.

Lors de l’audience qui s’est tenue ce mercredi, la mère de Pamela a souhaité contester l’appel d’une partie de la condamnation du tueur, celle concernant le viol, a rapporté le média Ansa.

Dénonçant l’attitude de la justice dans cette affaire après toutes ces années, elle s’est présentée au procès avec un t-shirt montrant le corps démembré de sa fille, pour montrer à tous l’horreur des actes de l’accusé. Elle a ensuite interpellé les journalistes à l’extérieur de la salle d’audience et a lancé : « Avez-vous vu ce qu’ils lui ont fait ? Cet homme, qui l’a violée et torturée, devrait pourrir en prison ! »

À l’intérieur du tribunal, une altercation a également éclaté entre la mère et l’accusé, a rapporté RMC Crime.

« Après cinq ans, je perds foi en la justice. Je me demande quel est l’intérêt de poursuivre Oseghale, de remettre en question les violences sexuelles et d’ouvrir la possibilité d’une réduction de peine. N’a-t-il pas exercé suffisamment de violence pour mériter la réclusion à perpétuité ? Tous ceux qui ont vu ces images savaient que si elles étaient rendues publiques, elles ébranleraient les consciences », a dénoncé la mère.

Si la cour d’appel rejette les accusations de viol, Oseghale pourrait voir sa peine à perpétuité être allégée.

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