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L’Ukraine affirme que la Russie a tiré plus de 100 drones malgré l’ultimatum sur une trêve

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Un homme se tient debout alors qu'un pompier ukrainien termine d'éteindre un incendie au marché « Barabashovo » suite à une attaque de drone à Kharkiv le 6 mai 2025 dans le cadre de l'invasion russe de l'Ukraine.

Photo: SERGEY BOBOK/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

L’Ukraine a accusé la Russie d’avoir tiré plus d’une centaine de drones dans la nuit de dimanche à lundi, malgré l’ultimatum adressé par les alliés de Kiev à Moscou pour accepter un cessez-le-feu préalable à des discussions de paix.
« A partir de 11H00 du soir, l’ennemi a attaqué avec 108 (drones) Shahed et d’autres types de drones », a annoncé l’armée de l’air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55. Aucune attaque de missile n’a en revanche été signalée, contrairement à l’habitude.

Un drone iranien Shahed-136 « Kamikaze » survole le ciel de Kermanshah, en Iran, le 7 mars 2024. (ANONYMOUS/Middle East Images/AFP via Getty Images)

Dimanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait proposé à son homologue russe Vladimir Poutine une rencontre jeudi à Istanbul pour des premières discussions de paix entre Russes et Ukrainiens depuis les toutes premières semaines de l’invasion russe début 2022.
A ce stade, la Russie n’a pas répondu à la proposition de M. Zelensky, alors que le président américain Donald Trump, qui pousse pour un arrêt des hostilités depuis son retour à la Maison Blanche en début d’année, a exhorté les deux camps à se rencontrer sans délai.
« Nécessité d’un cessez-le-feu » préalable
De son côté, le chef de l’État français Emmanuel Macron, fidèle soutien de Kiev et qui cherche à faire entendre la voix de l’Europe dans les discussions, a lui aussitôt insisté sur « la nécessité d’un cessez-le-feu » préalable pour que la rencontre russo-ukrainienne envisagée à Istanbul puisse se tenir « ce jeudi ».
Vladimir Poutine avait, lui, proposé dans la nuit de samedi à dimanche des négociations « directes » et « sans condition préalable » entre Moscou et Kiev, à Istanbul à partir de jeudi.  Dans son discours, il n’avait « pas exclu » que l’idée d’un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, mais ils doivent selon lui d’abord porter sur « les causes profondes du conflit ».
Menaces de « sanctions massives » contre la Russie
Or, Kiev et ses alliés proposent, pour leur part, un cessez-le-feu de 30 jours préalable à ces discussions, dès aujourd’hui. Ce à quoi la Russie n’a pas répondu directement.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à g.) et le Premier ministre britannique Sir Keir Starmer au palais présidentiel de Kiev, en Ukraine, où ils ont tenu une réunion de la « coalition des volontaires » le 10 mai 2025 à Kiev, en Ukraine. (Stefan Rousseau – WPA Pool/Getty Images)

Les alliés occidentaux de l’Ukraine ont menacé la Russie de « sanctions massives » si elle n’acceptait pas cette nouvelle offre de trêve, Vladimir Poutine estimant que les Européens traitaient Moscou « de manière grossière ».