L’Ukraine a accusé la Russie d’avoir tiré plus d’une centaine de drones dans la nuit de dimanche à lundi, malgré l’ultimatum adressé par les alliés de Kiev à Moscou pour accepter un cessez-le-feu préalable à des discussions de paix.
« A partir de 11H00 du soir, l’ennemi a attaqué avec 108 (drones) Shahed et d’autres types de drones », a annoncé l’armée de l’air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55. Aucune attaque de missile n’a en revanche été signalée, contrairement à l’habitude.

Dimanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait proposé à son homologue russe Vladimir Poutine une rencontre jeudi à Istanbul pour des premières discussions de paix entre Russes et Ukrainiens depuis les toutes premières semaines de l’invasion russe début 2022.
A ce stade, la Russie n’a pas répondu à la proposition de M. Zelensky, alors que le président américain Donald Trump, qui pousse pour un arrêt des hostilités depuis son retour à la Maison Blanche en début d’année, a exhorté les deux camps à se rencontrer sans délai.
« Nécessité d’un cessez-le-feu » préalable
De son côté, le chef de l’État français Emmanuel Macron, fidèle soutien de Kiev et qui cherche à faire entendre la voix de l’Europe dans les discussions, a lui aussitôt insisté sur « la nécessité d’un cessez-le-feu » préalable pour que la rencontre russo-ukrainienne envisagée à Istanbul puisse se tenir « ce jeudi ».
Vladimir Poutine avait, lui, proposé dans la nuit de samedi à dimanche des négociations « directes » et « sans condition préalable » entre Moscou et Kiev, à Istanbul à partir de jeudi. Dans son discours, il n’avait « pas exclu » que l’idée d’un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, mais ils doivent selon lui d’abord porter sur « les causes profondes du conflit ».
Menaces de « sanctions massives » contre la Russie
Or, Kiev et ses alliés proposent, pour leur part, un cessez-le-feu de 30 jours préalable à ces discussions, dès aujourd’hui. Ce à quoi la Russie n’a pas répondu directement.

Les alliés occidentaux de l’Ukraine ont menacé la Russie de « sanctions massives » si elle n’acceptait pas cette nouvelle offre de trêve, Vladimir Poutine estimant que les Européens traitaient Moscou « de manière grossière ».
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