Maison squattée à Toulouse : Roland, 88 ans, reçoit le soutien de l’ex-rugbyman Grégory Lamboley
Photo d'illustration - (Capture d'écran/Google Maps)
À 88 ans, Roland doit vivre avec une triste réalité : la maison dans laquelle il a grandi et fondé sa famille à Toulouse est squattée depuis septembre dernier. Révolté par cette histoire, l’ancien joueur du Stade toulousain et du XV de France Grégory Lamboley a lancé une cagnotte pour venir en aide à ce grand-père.
« Que l’on puisse faire des choses pareilles à des personnes âgées qui ne peuvent pas se défendre, cela me rend dingue », s’exclame l’ancien rugbyman auprès de 20 Minutes.
À cause de la trêve hivernale, repoussée jusqu’au mois de juin, les squatteurs ne peuvent pas être expulsés de la maison de Roland malgré un jugement en ce sens. Celui-ci ne peut donc pas la récupérer pour la mettre en vente.
Lorsqu’il a appris ce qui arrivait à cet octogénaire, Grégory Lamboley a réagi d’abord en partageant l’histoire sur Twitter dimanche dernier. Puis il a décidé d’aller encore plus loin en utilisant sa notoriété pour essayer de médiatiser davantage l’affaire et de faire bouger les choses.
Grégory Lamboley a donc créé une cagnotte pour venir en aide à Roland, qui comptait sur la vente de la maison pour financer la location de sa chambre en Ehpad, où il aimerait rejoindre sa femme dont il n’a jamais été séparé jusque-là.
« Lundi soir, j’ai décidé de créer une cagnotte pour venir en aide à Roland. Elle est ouverte pour 40 jours, même si j’espère qu’il trouvera une solution avant cette date », a déclaré l’ancien joueur du Stade toulousain à ActuToulouse.
Au moment d’écrire ces lignes, près de 10 000 euros avaient déjà été récoltés en à peine trois jours sur Leetchi. L’ancien rugbyman a twitté ce mercredi qu’il a réussi à rentrer en contact avec la famille de Roland.
« Ils sont bien sûr dévastés », écrit Grégory Lamboley. « Ils sont extrêmement touchés par tout ce soutien et désirent reverser l’intégralité de la cagnotte à des associations qui leur tiennent à cœur. »
Grégory Lamboley explique à La Dépêche pourquoi il tenait à faire ce geste : « Ils pourraient être mon grand-père, ma grand-mère. Tout ça est incroyable. Même si je ne suis pas d’accord avec ceux qui ont investi la maison, j’en veux surtout à la justice, à l’État. Comment une telle situation peut à ce point se bloquer ? Comment la loi ne permet pas une expulsion rapide, manu militari ? On est chez les dingues ! »
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