Des manifestations contre le confinement et les décrets sur les vaccins éclatent dans toute l’Europe

Par Jack Phillips
23 novembre 2021 19:04 Mis à jour: 29 novembre 2021 13:33

Au cour du week-end, les manifestants se sont mobilisés dans bien des pays pour protester contre les décrets relatifs aux vaccins et aux renforcements récents des restrictions.

En Autriche, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Vienne, Salzbourg et dans d’autres villes après que le gouvernement autrichien a annoncé la mise en place d’un confinement national pour prévenir (selon ses termes) « une recrudescence des cas de Covid-19 ». Le confinement de l’Autriche, qui fait suite à un confinement des personnes non vaccinées, a débuté le 22 novembre pour une période initiale de 10 jours avant que les responsables gouvernementaux ne le réévaluent. Les ressortissants autrichiens ne seront donc plus autorisés à quitter leur domicile sans autorisation justifiant un motif valable, telle qu’une visite médicale, les achats de première nécessité ou le besoin de faire de l’exercice.

À partir du 1er février 2022, les vaccins seront obligatoires pour tous, a annoncé le gouvernement autrichien.

Le 20 novembre, de nombreuses Autrichiens se sont mobilisés drapeaux et pancartes en mains : « Non à la vaccination ! » ; « Ça suffit ! » ; « À bas la dictature fasciste ! », pouvait-on lire. Selon les estimations des autorités, 35 000 personnes étaient rassemblées à Vienne.

Des manifestants contre les décrets Covid-19 sont rassemblés sur la place Maria-Theresien-Platz à Vienne, le 20 novembre 2021. (Joe Klamar/AFP via Getty Images)

Le chef du Parti de la liberté, Herbert Kickl, s’est exprimé devant la foule, scandant : « Depuis aujourd’hui, l’Autriche est une dictature ! » Il a ensuite décrié les mesures « totalitaires » du gouvernement autrichien en déclarant : « [Ce gouvernement] croit qu’il doit penser et décider pour nous ! »

Parallèlement, aux Pays Bas, cinq policiers ont été blessés et au moins 40 personnes ont été arrêtées dans trois provinces lors de manifestations initiées dans la soirée du 20 novembre et dans la matinée du 21 novembre. Les autorités néerlandaises ont eu recours à des canons à eau, des chiens et la police montée pour arrêter les manifestants allumant des feux et lançant des feux d’artifice en direction des forces de l’ordre.

Les manifestations ont été déclenchées en raison d’une vive opposition au plan du gouvernement visant à limiter l’utilisation du pass sanitaire aux personnes qui se sont remises du Covid-19 ou qui ont été vaccinées, excluant désormais les personnes dont le test est négatif.

Dans le week-end du 12 novembre, les autorités néerlandaises ont également réimposé le confinement, pour une durée initiale de trois semaines, en affirmant que ces mesures ralentiraient la propagation du virus. De nombreuses études démontrent cependant que les les confinements effectués partout dans le monde n’ont nullement ralenti  la propagation du Covid-19 ni réduit le nombre de décès.

« Les gens veulent vivre. C’est pourquoi nous sommes ici », a déclaré Joost Eras, organisateur de la manifestation, au cours du week-end.

Il a précisé que les manifestants n’étaient « pas des émeutiers ».

« Nous venons en paix », a-t-il clamé, prenant ses distances avec le chaos qui a eu lieu à Rotterdam le 19 novembre.

Des milliers de personnes ont également participé à des rassemblements en Suisse et en Italie. Les Suisses ont protesté contre la tenue prochaine d’un référendum visant à approuver de nouvelles restrictions liées au Covid-19, tandis que les Italiens ont manifesté contre les passeports vaccinaux (nommés chez eux les « passeports verts »).

Des manifestations ont également été signalées en Irlande, en Croatie, en France, au Royaume-Uni et sur l’île française de la Guadeloupe, où les manifestants ont incendié des voitures de police et monté des barricades.


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