Dans l’Allier ce samedi, Manon Labarre, une jeune sapeur-pompier volontaire âgée de 19 ans, est décédée à la suite d’une intervention. Décrite comme «dévouée» et «pétillante» par ses collègues du centre de secours de Culan (Cher), elle laisse un grand vide derrière elle. Emmanuel Macron lui a rendu hommage.
Manon Labarre venait de terminer sa formation de sapeur-pompier volontaire et avait pour projet de se professionnaliser. Au cours d’une intervention ce samedi matin, elle a été grièvement blessée par la chute d’un arbre. Elle n’a pas survécu, rapporte France 3 Auvergne Rhône-Alpes.
Elle « consacrait son temps à être au service des autres »
Ce samedi 15 juillet à Saint-Désiré, la jeune femme accompagnée de ses collègues était intervenue tôt le matin en raison d’un incendie provoqué par les orages. La branche d’un arbre ayant été frappée par la foudre est tombée sur la jeune sapeur-pompier, lui brisant les cervicales, alors que les soldats du feu s’apprêtaient à quitter les lieux. Manon a aussitôt été héliportée au CHU de Clermont-Ferrand, où elle est décédée.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a présenté ses «sincères condoléances» à sa famille sur Twitter. Il devrait assister à ses obsèques, qui se dérouleront dans la semaine, précise Le Berry Républicain. Le président de la République a également rendu hommage à la jeune femme dans un tweet : «Manon Labarre consacrait son temps à être au service des autres, c’était sa fierté et son honneur.» Il a ajouté : «Elle a donné sa vie. La Nation pense à ses parents, à ses proches, à ses camarades et à tous ceux qui, partout en France, nous protègent.»
«Nous avons perdu un de nos rayons de soleil»
Sur Facebook, ses collègues ont quant à eux fait part de leur « immense tristesse ». « Aujourd’hui, nous avons perdu un de nos rayons de soleil. Notre petite Manon est partie, laissant derrière elle une immense vague de tristesse », ont-ils déploré. «Toujours pétillante, toujours investie, toujours dévouée pour toutes nos missions, opérationnelles ou associatives, Manon était dans son élément. Elle était issue de la section des Jeunes Sapeurs-Pompiers», ont-ils poursuivi, concluant qu’«il lui tenait à cœur de transmettre à son tour».
Engagée depuis ses 13 ans, Manon avait reçu son grade de sapeur-pompier 1re classe la veille de sa mort, précise Le Parisien. Elle s’apprêtait à passer le concours de sapeur-pompier professionnel. Maurice Barate, le préfet du Cher, a indiqué qu’«elle voulait être caporale», ce qui révélait bien selon lui «la preuve d’une vocation».
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