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Proposition de paix Russie UkraineMarco Rubio affirme que la proposition de paix Russie Ukraine émane des États Unis
Le secrétaire d’État affirme que la proposition en 28 points intègre des contributions des parties russes et ukrainiennes.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio arrive à la session du G7 consacrée à l’Ukraine et à la coopération en matière de défense, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7, au White Oaks Resort de Niagara on the Lake, au Canada, le 12 novembre 2025.
Photo: Mandel Ngan/POOL/AFP via Getty Images
Le 22 novembre, Marco Rubio, secrétaire d’État, a contesté les affirmations selon lesquelles le dernier plan du président Donald Trump visant à mettre fin au conflit en Ukraine ne serait en réalité qu’une liste de vœux pour la Russie.
« La proposition de paix a été rédigée par les États‑Unis », a écrit M. Rubio dans un message publié samedi soir sur X.
M. Rubio précise que ce plan intègre des avis des deux camps impliqués dans le conflit.
Plus tôt samedi, le journaliste de PBS NewsHour Nick Schifrin rapportait que M. Rubio avait indiqué aux sénateurs Mike Rounds (républicain, Dakota du Sud) et Angus King (indépendant, Maine) qu’une version fuitée du plan en 28 points n’émanait pas de l’administration Trump.
« PLUS de [M. King] : “Le plan en 28 points qui a fuité, selon [M. Rubio], ne reflète pas la position de l’administration – il s’agirait en fait de la liste de souhaits des Russes” », écrivait M. Schifrin dans un message publié samedi soir sur X.
Avant même la réaction de M. Rubio, le porte‑parole adjoint du Département d’État, Tommy Pigott, dénonçait ces allégations, les qualifiant de « manifestement fausses ».
« Comme le maintiennent avec constance le secrétaire Rubio et l’ensemble de l’administration, ce plan a été rédigé par les États‑Unis, avec contributions tant russes qu’ukrainiennes », affirmait M. Pigott dans un post sur X.
Si la Maison Blanche n’a pas encore officiellement publié la proposition, l’Associated Press et d’autres médias en ont déjà publié des versions provisoires.
Selon ces documents, les États‑Unis reconnaîtraient la Crimée, le Louhansk et le Donetsk comme territoires de facto russes, et gèleraient la ligne de front du conflit le long des actuels territoires de Kherson et Zaporijjia – entérinant ainsi les gains russes sur quatre ans de guerre. Le texte écarterait également l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, l’Alliance s’engageant à ne pas s’étendre et la Russie à ne plus envahir aucun autre pays.
Le plan prévoit aussi que l’Ukraine bénéficie de garanties de sécurité, mais soit contrainte de plafonner la taille de ses forces armées.
Même avant que la question de l’auteur du plan de paix ne surgisse, l’administration Trump faisait face à la défiance croissante concernant sa proposition.
Durant le conflit, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a constamment réclamé des engagements sécuritaires solides de la part de ses alliés, y compris une voie d’adhésion à l’OTAN. Il a également maintes fois répété qu’il refuserait d’abandonner tout territoire conquis par la Russie.
Lors d’une allocution le 21 novembre, Zelensky évoquait les dilemmes auxquels il est confronté :
« Soit perdre notre dignité, soit risquer de perdre un partenaire clé. Soit accepter ces 28 points difficiles, soit affronter l’hiver le plus rude et les dangers qui s’ensuivent. Vivre sans liberté, sans dignité, sans justice. Ou faire confiance à celui qui nous a déjà attaqués deux fois », a-t-il déclaré.
Les autres soutiens internationaux de l’Ukraine expriment eux aussi leur volonté de revoir le plan.
L’Union européenne, la France, l’Allemagne, la Pologne, le Royaume‑Uni et d’autres pays qui ont soutenu l’Ukraine depuis le début ont publié une déclaration commune samedi, estimant que ce projet constitue « une base qui nécessitera des aménagements supplémentaires ».
Dans son message posté samedi soir sur X, M. Rubio décrit l’actuel projet comme « une base solide pour des négociations en cours ».
Plus tôt dans la journée, Trump avait précisé devant des journalistes que le texte ne constituait pas son offre finale.
Ryan Morgan rédige les informations pour NTD TV.
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