Menace terroriste en Belgique : Bruxelles prolonge son niveau d’alerte maximale
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Des soldats patrouillent dans la rue piétonne et commerçante de la rue Neuve à Bruxelles le 21 novembre, 2015. Toutes les stations de métro à Bruxelles sont fermées des suites de l'alerte terroriste de niveau 4 – son plus haut niveau, dans la capitale.
Le gouvernement belge a décidé d’étendre l’état d’alerte maximale à Bruxelles jusqu’au lundi 30 novembre. La Grand-Place tout comme les environs sont inaccessibles au public et réservés aux patrouilles de police. Les magasins sont tenus de rester fermés pour faciliter les opérations policières. Plus tard, c’est au tour de la rue du Midi d’être fermée, toujours pour le bon déroulement de l’opération policière.
Un membre de l’hôtel Radisson Blu s’est exprimé au journal néerlandophone De Morgen en tempérant : « Il n’y a pas de menace imminente, mais nous voulons que nos clients soient le plus possible en sécurité. » Cependant, un soldat s’est adressé à une équipe de journalistes : « Personne ne doit rester dehors, il y a une réelle menace d’acte terroriste. »
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Les clients du Radisson pouvaient y rentrer mais n’étaient pas autorisés à sortir, selon Stuart Webb, journaliste pour Channel 4News. Le quotidien Het Nieuwsblad indiquait également que les clients de l’hôtel avaient été ordonnés de garder les fenêtres closes.
Cette activité policière hors-norme arrive après que le gouvernement belge ait déclaré faire face à une sérieuse et imminente menace d’attaque terroriste semblable à celles de Paris, plus d’une semaine après les attentats suicide et les fusillades qui ont tué 130 personnes et fait des centaines de blessés dans la capitale française et sa banlieue. Les forces de sécurité sont à la recherche de militants de Daech, susceptibles de se trouver en grand nombre à Bruxelles, rapporte Reuters.
Le Premier ministre, Charles Michel, a annoncé que le métro, les universités et les écoles de la capitale resteraient fermées jusqu’à nouvel ordre. « Ce que nous craignons est une attaque similaire à celle de Paris, où plusieurs individus pourraient déclencher des attaques en même temps à plusieurs endroits », a déclaré le ministre d’après Reuters. La Belgique a été au centre des investigations des attaques parisiennes le 13 novembre, lorsque le lien avec Bruxelles a été établi.
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Le Premier ministre, Charles Michel, a annoncé que le métro, les universités et les écoles de la capitale resteraient fermées jusqu’à nouvel ordre. « Ce que nous craignons est une attaque similaire à celle de Paris, où plusieurs individus pourraient déclencher des attaques en même temps à plusieurs endroits », a déclaré le ministre d’après Reuters. La Belgique a été au centre des investigations des attaques parisiennes le 13 novembre, lorsque le lien avec Bruxelles a été établi.
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« C’est une menace qui repose juste sur cette seule personne », indiquait le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, à VRT et Reuters, en faisant référence à Salah Abdeslam, l’un des suspects des attaques parisiennes. Il ajoutait : « Nous sommes attentifs à d’autres choses encore, c’est pourquoi nous avons mis en place une telle concentration de moyens. » Il indiquait encore que « la menace terroriste en Belgique ne prendrait pas fin avant que Salah Abdeslam soit mis hors d’état de nuire », rapporte la BBC. Expliquant le seuil d’alerte terroriste samedi, le vice-Premier ministre Dider Reynders a annoncé que les autorités recherchaient au moins une personne, munie d’armes ou d’explosifs. « La menace est imminente et précise, nous parlons de possibles attaques lancées par plusieurs individus, lourdement armés. Donc évidemment, en parallèle, nous recherchons un ou plusieurs individus, porteurs d’armes ou d’explosifs », a précisé le ministre Reynders à la chaîne de télévision belge RTL.
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À Bruxelles, le niveau d’alerte est passé à 4, tandis qu’il est resté à 3 sur le reste du pays.
L’Otan a également indiqué que le niveau de sécurité de son siège à Bruxelles avait été augmenté, à la suite des attaques parisiennes.
« Nous restons vigilants et nous prenons toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de nos membres et de nos bâtiments », a précisé l’Otan.