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Motion de censure : votre budget est « un véritable musée des horreurs », affirme Marine Le Pen

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La présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national, Marine Le Pen, à Paris, le 6 avril 2025.

Photo: JULIEN DE ROSA/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Marine Le Pen a vivement critiqué jeudi à l’Assemblée nationale le projet de budget présenté par le gouvernement, qualifiant « l’année blanche » inscrite dans le texte d’« année noire fiscale » pour les Français.

La présidente du groupe Rassemblement national a affirmé attendre « la dissolution avec une impatience croissante ».

Un budget symbole d’un « système à bout de souffle »

Défendant la motion de censure déposée par son parti contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, Marine Le Pen a estimé que ce budget représente « l’acte ultime, nous l’espérons, d’un système politique à bout de souffle ».
Elle a dénoncé « l’insondable sottise des postures » qui, selon elle, pourraient permettre à l’exécutif d’échapper à la censure.

Le « musée des horreurs » budgétaires

La présidente du RN a fustigé la « poursuite du matraquage fiscal », évoquant 19 milliards d’euros d’impôts supplémentaires et le « gel du barème » de l’impôt sur le revenu, qui rendrait imposables « 200.000 foyers » supplémentaires.
Elle a également dénoncé la « poursuite de la gabegie des dépenses publiques » ainsi que « l’absence totale d’efforts » sur l’immigration et l’aide médicale d’État.
Ce budget est, selon elle, « un véritable musée de toutes les horreurs coincées depuis des années dans les tiroirs de Bercy ».

Attaques contre le PS et Les Républicains

Marine Le Pen a raillé le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui selon elle a « accepté d’épargner le gouvernement » en échange de la suspension de la réforme des retraites, tout en ignorant « par quel véhicule juridique » cette mesure serait mise en œuvre et sans garantie de résultat.
Elle a également ciblé Laurent Wauquiez, chef des députés LR, qu’elle accuse de préférer « se dissoudre dans le socialisme » plutôt que de voter la censure.

« Unis par la peur des élections »

Pour la présidente du RN, la classe politique dans son ensemble cherche désormais à éviter le recours aux urnes.
« Désormais, ils sont tous d’accord pour concourir à éviter la tenue d’élections », a-t-elle affirmé, fustigeant des responsables « unis par la terreur de l’élection ».

Avec AFP