Aux États-Unis, les membres de la commission de la sécurité intérieure de la Chambre des représentants ont avancé une proposition de financement de 47 milliards de dollars pour la construction d’un mur frontalier avec le Mexique.
Le panel a également approuvé 5 milliards de dollars pour les installations des douanes et de la protection des frontières, 6 milliards de dollars pour le personnel et les véhicules de l’agence, près de 4 milliards de dollars pour les améliorations technologiques et 950 millions de dollars pour les programmes de subventions.
« Il est essentiel que la majorité républicaine fasse ce pour quoi les citoyens l’ont élue : approuver les fonds nécessaires à la mise en place de mesures efficaces de sécurité et d’application de la loi aux frontières. C’est ce que font ces recommandations », a déclaré le Républicain et président de la commission, Mark Green, lors de l’ouverture de la réunion.
Au début du mois, le Congrès a approuvé un projet de budget, soutenu par Donald Trump. Les législateurs veulent utiliser la procédure dite « de réconciliation », qui permet l’adoption de projets de loi budgétaire au Sénat par simple majorité et ainsi éviter les risques d’obstruction.
Plusieurs révisions ont été proposées par les Démocrates, notamment Delia Ramirez, qui accuse l’administration Trump et sa secrétaire à la sécurité intérieure, Kristi Noem, de se livrer à des « activités inconstitutionnelles, illégales et inhumaines ».
« L’administration se dit engagée en faveur de l’immigration légale, alors qu’elle annule cruellement les rendez-vous de milliers d’immigrants qui demandent l’asile légalement dans notre pays », a déclaré Mme Ramirez. « Trump et Noem ont même refusé à des enfants, des enfants de 2 ans, leur droit fondamental de faire face aux procédures d’immigration avec un avocat, y compris des enfants qui subissent un traitement contre le cancer. »
Ces commentaires font suite à des informations selon lesquelles des agents des services de l’immigration et des douanes (ICE) ont récemment expulsé trois femmes honduriennes qui ont quitté le territoire avec leurs jeunes enfants citoyens américains.
« Je sais que nous ne sommes pas d’accord sur tout. Mais […] pouvons-nous au moins nous mettre d’accord sur le fait de ne pas envoyer des citoyens américains pourrir dans des prisons étrangères ? » a demandé le démocrate Seth Magaziner.
La loi fédérale interdit déjà l’expulsion de citoyens américains, à de rares exceptions près.
De son côté, Donald Trump s’est montré enclin à soutenir l’envoi de certains criminels « nés et ayant grandi aux États-Unis » dans des prisons salvadoriennes si nécessaire.
Arjun Singh, Jackson Richman et Joseph Lord ont contribué à la rédaction de cet article.
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