Cet été 2019, Omaya, une femelle guépard de la Réserve africaine de Sigean (Aude), a donné naissance à cinq bébés. Les guépardeaux se nomment Sahel, Sizzla, Swamili, Sethi et Savannah, ainsi que le relate le journal Zoonaute.
L’espèce étant menacée d’extinction, cet événement a été accueilli très positivement. La population de guépards est en effet passée de 100 000 individus au début du XXe siècle à 7 100 en 2019, ainsi que le signale Wikipédia. Cette espèce a été classé vulnérable par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Pour palier ce phénomène, des tentatives de protection ont été mises en place, selon cette même source.
La reproduction de cette espèce est complexe. Plusieurs conditions sont nécessaires pour le bon déroulement de cette opération. La première est que la femelle doit être en chaleur, la seconde réside dans le choix du partenaire. La femelle doit accepter son partenaire, si elle le refuse, l’accouplement ne sera pas possible.
C’est ainsi que deux mâles ont été présentés à Omaya au moment opportun. Son choix s’est porté sur Ulysse. Après une période de gestation d’environ trois mois, Omaya a donné naissance aux cinq bébés. Le personnel de la Réserve devait obéir à des consignes strictes en matière de soins de la maman et de ses bébés. Les premiers mois de la vie des guépardeaux sont compliqués car leur vulnérabilité est importante. La maman doit s’occuper de ses petits dans une ambiance calme, elle ne doit pas être importunée par des intrus.
Au printemps 2016, cette même réserve avait déjà accueilli 4 bébés guépards. La vidéo youtube du tweet ci-dessus montre la mise bas de la femelle, un moment magique à (re)découvrir.
Ce grand mammifère carnassier, considéré comme le plus rapide au monde, sera-t-il sauvé d’une disparition possible ?
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