Nénette est sauvée : le sanglier apprivoisé de l’Eure ne sera finalement pas abattu
Image d'illustration - Crédit : Pxhere
Nénette, une laie de 18 mois, avait été recueillie par Régis Héroux, agriculteur à Muids dans l’Eure. Mais les gardes fédéraux voulaient abattre la femelle qui pèse maintenant 90 kilos. Finalement, le préfet de l’Eure a annoncé ce mercredi soir que Nénette ne sera pas abattue.
Le préfet de l’Eure a annoncé hier soir que Nénette, la laie recueillie par un agriculteur de Muids, ne sera pas abattue. Une pétition pour « Sauver Nénette » avait déjà recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures. L’animal sera placé dans un refuge.
Un beau matin, Nénette et ses quatre frères et sœurs avaient trouvé refuge auprès des vaches de M. Héroux. « Farouches, quatre des cinq marcassins sont rapidement partis mais, bizarrement, elle est restée, alors je lui ai donné le biberon », raconte l’agriculteur à l’hebdomadaire L’Impartial.
« Les mois ont passé et Nénette a pris ses habitudes sur l’exploitation », ajoute-t-il. « Elle s’est elle-même construit une bauge dans un coin du hangar, en charriant des branchages, et une autre à l’extérieur pour profiter du soleil en s’abritant du vent. » La laie est même devenue la mascotte du village.
Mais voilà, l’agriculteur n’avait pas les autorisations pour détenir un animal sauvage et le sanglier devait être abattu à la fin de la semaine prochaine. Ajoutée à la pétition en ligne pour « Sauver Nénette », la députée LREM de l’Eure Claire O’Petit s’était aussi mobilisée pour sauver l’animal.
Et bonne nouvelle hier soir avec un communiqué du Préfet de l’Eure indiquant que l’animal ne serait tué: « Le Préfet de l’Eure s’est immédiatement mobilisé avec l’ensemble des services de l’État afin de trouver une solution à cette situation ».
La solution résiderait dans le placement de Nénette dans un refuge explique la préfecture : « Un animalier de la Fondation Brigitte Bardot s’est déplacé ce jour sur le site de l’exploitation de Régis Héroux afin d’étudier les solutions de placements au sein du refuge de La Mare Auzoux. Des solutions alternatives de placement sont également à l’étude en lien avec les services de l’État »
Une belle histoire comme on devrait en voir plus souvent en France !
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