À Nice, un couple de futur mariés n’est pas passé incognito et c’est le cas de le dire. Avant même qu’ils ne se passent la bague au doigt, le cortège qui les accompagne commet plusieurs infractions sur la voie publique.
Pas encore mariés, le cortège était parti du quartier Saint-Barthélémy à Nice dans le département des Alpes-Maritimes sur la Côte d’Azur.
Selon Le Figaro, des motos s’adonnaient à un rodéo (interdit depuis le 3 août 2018), des automobiles qui roulaient sur les trottoirs à travers la ville, des coups de klaxons à n’en plus finir, propageant ainsi un grand désordre sur la voie publique, sous l’œil des caméras de vidéo-surveillance.
Gaël Nofri, conseiller municipal en charge du stationnement et à la circulation a été aussitôt alerté par les policiers : « Il y a une mise en danger des piétons », détaille-t-il à Europe 1. « Un non-respect collectif du code de la route, le fait de circuler sur les trottoirs, circuler à contre-sens […] et un certain nombre d’insultes aux agents, qui feront l’objet d’autres procédures, puisque les identités ont été relevées ».
Après de multiples infractions : conduite dangereuse, blocages de routes, insultes et outrages à agents… J’ai signifié aux mariés le refus de célébrer le mariage prévu et son report à lundi en application de la charte des mariages de la @villedenice, signée par chaque couple. pic.twitter.com/JIZCDEmegW
— Christian Estrosi (@cestrosi) September 1, 2018
Le conseiller M. Nofri avait donc décidé d’annuler la cérémonie.
« Conduite dangereuse, blocages de routes, insultes et outrages à agents… J’ai signifié aux mariés le refus de célébrer le mariage prévu », a indiqué Christian Estrosi maire de Nice, (LR) sur son compte Twitter.
Les mariés et leurs familles n’avaient pas accepté cette décision et l’avaient contestée.
La charte des mariages
Oui, mais voilà, il existe La charte des mariages que la ville de Nice a adopté et qui précise : « Un règlement intérieur de la cour de l’hôtel de ville qui interdit : les cris, les instruments, les orchestres, le déploiement de banderoles ou de drapeaux notamment étrangers, indique la commune sur son site internet. Plus généralement, il s’agit de respecter le voisinage et ce moment de solennité et de joie ».
Le couple qui avait signé cette charte, n’a, apparemment, pas respecté son engagement.
Sur Twitter, l’élu M. Estrosi a indiqué reporter le mariage au prochain jour ouvré c’est-à-dire au lundi 3 septembre.
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