L’attaque sans précédent contre Israël, à laquelle le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répondu par des frappes aériennes et une déclaration de guerre au Hamas – le groupe terroriste palestinien – est la dernière flambée de ce qui est en train de devenir une normalisation mondiale de la violence extrême.
La guerre de la Russie contre l’Ukraine. Les menaces violentes de la Chine, voire pire, contre le Japon, l’Inde, les Philippines et le Viêt Nam. Les menaces de guerre nucléaire de la Corée du Nord contre la Corée du Sud et les États-Unis. L’utilisation comme arme des réfugiés du Venezuela qui traversent la frontière sud des États-Unis. Les plans du Pérou pour ce qui deviendra probablement une base navale chinoise. Le projet de Cuba d’accueillir une station d’écoute chinoise. Le soutien de l’Iran à la dernière attaque surprise contre Israël qui serait confirmé par le Hamas et le Hezbollah, un autre groupe terroriste basé au Liban.
« Des responsables iraniens de la sécurité ont aidé à planifier l’attaque surprise du Hamas contre Israël samedi et ont donné le feu vert à l’assaut lors d’une réunion à Beyrouth lundi dernier, selon de hauts responsables du Hamas et du Hezbollah, un autre groupe de combattants soutenu par l’Iran », ont constaté les journalistes du Wall Street Journal.
« Ces gens ont déclaré que des officiers du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran ont travaillé avec le Hamas depuis le mois d’août pour concevoir les incursions aériennes, terrestres et maritimes – la violation la plus importante des frontières d’Israël depuis la guerre du Kippour de 1973. »
Le soutien et l’appui du Hamas par l’Iran sont bien condamnables. La férocité ignoble des attaques et le cynisme des membres du Hamas qui y ont été impliqués et qui ont immédiatement admis l’implication de l’Iran sont aussi énigmatiques qu’horribles. La dévalorisation totale de la vie humaine, les massacres comme celui des jeunes gens qui participaient pacifiquement à un festival de musique, bouleversent au-delà des mots.
Le militarisme, les menaces et la violence sont aujourd’hui si courants en Iran, en Chine, en Russie et en Corée du Nord que l’on commence à ne pas prêter beaucoup d’attention à ces dernières atrocités. Cette normalisation de la violence et de la haine envers l’Occident, y compris envers Israël, que l’on peut qualifier de raciste, n’augure rien de bon pour l’avenir, surtout à l’ère des missiles nucléaires hypersoniques, des virus génétiquement modifiés et de l’intelligence artificielle appliquée dans le domaine militaire.
La responsabilité incombe non seulement à ces États voyous, mais également à l’Amérique, à l’Europe et à tous les pays du G7 qui n’ont pas mis un terme plus rapidement à cette haine et violence raciales – et ce, en tenant compte du fait que les États voyous ont commencé à proférer des menaces presque dès la fin de la guerre froide.
À part le racisme, on constate malheureusement un autre phénomène qui se manifeste dans le tourbillon actuel. Tous les pires protagonistes du monde d’aujourd’hui ont des liens avec la Chine. Le Hamas est soutenu par l’Iran, et l’Iran est soutenu par le régime du Parti communiste chinois (PCC). Cette situation est comparable à celle des Talibans en Afghanistan que les services de renseignement et de sécurité pakistanais ont soutenus pendant la guerre. Le gouvernement pakistanais est, quant à lui, fortement soutenu par Pékin. Cela peut servir d’exemple de l’application de l’ancien stratagème « assassiner avec une épée d’emprunt » – le stratagème qui fait partie du traité classique de stratégie chinois Les 36 stratagèmes et qui a le sens de supprimer un ennemi par les mains d’un autre.
On peut dire que le PCC est un groupe terroriste. Cependant, du fait que les plus grandes sociétés de l’Amérique et d’Europe gagnent beaucoup d’argent en Chine et font des dons lors de campagnes électorales dans plusieurs pays occidentaux, nos politiciens restent souvent relativement silencieux face à cette menace. Et pourtant, l’État-parti chinois soutient régulièrement le terrorisme dans le monde entier, y compris le terrorisme d’État, afin de déstabiliser les systèmes politiques existants et de pouvoir s’imposer par le biais des opérations d’influence politique et une diplomatie du piège de la dette.
Le dirigeant chinois Xi Jinping a probablement soutenu l’attaque de la Russie contre l’Ukraine avant qu’elle ne soit lancée en février 2022. Sa rencontre à Pékin avec Vladimir Poutine, juste avant cette attaque et après l’invasion de la Crimée par la Russie, a donné lieu à un important accord sur le gaz russe qui a protégé Moscou des sanctions occidentales attendues après l’assaut planifié contre Kiev.
Le programme nucléaire de la Corée du Nord est fortement soutenu par le régime chinois. La Chine est l’un des principaux soutiens internationaux du Venezuela. Pékin a réagi aux dernières attaques contre Israël non pas en les condamnant, mais en appelant à une « solution à deux États » – ce qui accorde un laissez-passer à la violence du Hamas qui nie le droit à l’existence d’Israël et rejette la solution à deux États du conflit israélo-palestinien.
Après les récentes attaques contre Israël, comme lors des précédentes attaques de ce type au cours de l’histoire, les Palestiniens perdront probablement encore plus le contrôle de leurs terres et de leurs libertés. Si l’Iran tire les ficelles derrière le Hamas et lui fournit des armes, ce que nous avons toutes les raisons de soupçonner, il s’agit d’une stratégie incroyablement sinistre qui ne tient pas compte des Palestiniens qui vont faire les frais de la réplique israélienne.
La dernière attaque contre Israël a déjà tué plus de 1200 Israéliens, pour la plupart des civils non armés. Des dizaines de milliers de Palestiniens risquent de trouver la mort si on compare ce chiffre au nombre de victimes lors des attaques passées du Hamas et de la réponse israélienne.
Afin d’accroître l’instabilité dans le monde, le régime chinois et ses alliés alimentent les ressentiments locaux qui attisent la violence. Israël et l’Arabie saoudite étaient sur le point de signer un accord de paix qui aurait probablement inclus des améliorations pour les Palestiniens et aurait, peut-être, prévu l’augmentation de la production du pétrole par les Saoudiens – ce qui aurait fait baisser le prix de l’essence en Occident. Cet accord était sur le point d’être une belle victoire pour la paix et la prospérité au Moyen-Orient. Mais, au moins pour un temps, les dernières attaques du Hamas anéantiront ces avancées diplomatiques.
Les pays occidentaux et leurs alliés doivent trouver un moyen de réduire le pouvoir du Hamas, de l’Iran, du PCC et d’autres entités voyous qui imposent leurs idéologies autoritaires destructrices aux gens innocents dans le monde entier. Malheureusement, à mesure que leur violence se normalise, les pays du G7 commencent à la considérer comme banale. Cela ne fera que contribuer à la propagation de ce que la politologue et philosophe allemande Hannah Arendt appelait la « banalité du mal » dans le système international – un système qui a été relativement paisible dans les années 1990.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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