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«On se détend et on se laisse pénétrer par le froid»: ils nagent dans des eaux entre 5 et 10°C, dans le Cantal

novembre 30, 2022 4:44, Last Updated: novembre 30, 2022 4:44
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Les 9 et 11 décembre prochain, Megève accueillera l’édition 2022 des championnats de France de nage hivernale. Pour bien se préparer à cette épreuve, quatre nageurs de l’équipe des Cantal Freeze s’entraînent dans des eaux dont la température est comprise entre 5 et 10 °C.

Pour les troisièmes championnats de France de nage hivernale qui se dérouleront à Megève du 9 au 11 décembre, 250 nageurs vont s’affronter dans le bassin olympique extérieur de 50 mètres du Palais des Sports. Sandrine Roques et son coéquipier Karim Raossanaly font partie des quatre personnes de l’équipe des Cantal Freeze qui participeront à cette discipline encore méconnue du grand public. Ils sont inscrits sur le 100 mètres brasse, en nage-libre, et le 50 mètres en relais, rapporte France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.

« La première minute, le froid saisit »

Dans cette perspective, ils font leurs armes dans un étang du Cantal et leur entraînement se scinde en trois allers-retours, ce qui représente une distance d’environ 400 mètres. Auprès de France 3, Sandrine et Karim expliquent que l’eau de l’étang dans lequel ils s’entraînent en ce moment est d’environ 9 °C, ce qui est presque trop. En effet, ils estiment que la température de l’eau à Megève avoisinera les 5 °C.

Karim souligne que le plus dur lorsqu’il plonge, c’est « la première minute », car le froid est saisissant. « C’est quasiment douloureux, mais il faut surmonter cette minute. Une fois qu’on l’a surmontée, on se détend et on se laisse pénétrer par le froid. La limite, ce sont les extrémités, les lèvres, les oreilles », poursuit-il. « On est en harmonie avec l’eau et la nature, on se prépare à l’étang. On prépare notre corps et notre cerveau », poursuit sa coéquipière avant de plonger.

« Être capable de sortir de sa zone de confort »

Sandrine Roques explique encore que « l’effort de la nage est plus important que dans une piscine. On peut faire de la brasse ou du papillon, on maîtrise ces gestes mais on sent l’effort que ça nécessite ». Pour elle, « c’est un peu comme avoir un lest sur soi. C’est un challenge supplémentaire ». « Le plaisir de surmonter une épreuve, d’être capable de sortir de sa zone de confort, c’est extraordinaire », conclut Karim.

Dans leur équipe des Cantal Freeze composée d’une quinzaine de personnes, seules quatre d’entre elles se sont inscrites au Championnat de France à Megève, dont Sandrine et Karim. Mais une fois cette étape passée, un autre défi les attend. Ils souhaitent effectivement participer aux mondiaux de nage en eaux glacées, qui se dérouleront en Haute-Savoie courant janvier 2023.

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