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Ouverture du procès de Morandini pour «harcèlement sexuel» et «travail dissimulé»

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L'animateur Jean-Marc Morandini arrive avec son avocate Florence Rault au palais de justice de Paris pour son procès le 13 juin 2023.

Photo: BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le procès de l’animateur de télévision Jean-Marc Morandini, poursuivi pour « harcèlement sexuel » à l’encontre d’un jeune comédien et « travail dissimulé » de cinq personnes dans sa société de production, s’est ouvert mardi devant le tribunal judiciaire de Paris en présence du prévenu.
Ces poursuites concernent le tournage, entre juin et septembre 2015, d’une web-série intitulée « Les Faucons » dont Jean-Marc Morandini était le producteur. Il est également dans ce cadre jugé pour « travail dissimulé » de cinq plaignants via sa société de production « Ne zappez pas ! production » (NZPP) . Le procès est prévu sur deux journées.
L’animateur de la chaîne CNews (groupe Canal +), en costume sombre et chemise blanche sans cravate, aurait  encouragé de jeunes comédiens, âgés au moment des faits de 19 à 26 ans,  à s’exhiber nus pour les castings de cette série.
Une pseudo-directrice de casting, Catherine Leclerc (en réalité Jean-Marc Morandini sous pseudonyme), leur avait adressé des courriels très suggestifs .
Selon les enquêteurs, le « personnage totalement fictif » de Catherine Leclerc, constituait une « figure maternelle et sécurisante inspirant confiance » notamment au plus jeune des plaignants, comédien sans agent, sans formation et sans expérience du milieu du cinéma, l’incitant « à toujours repousser ses limites dans l’acte de nature sexuelle, sous le prétexte allégué de travailler sa posture de comédien ».
Déjà condamné et inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles
En décembre dernier l’animateur avait été condamné à une peine d’un an de prison avec sursis assortie d’une obligation de soin de deux ans et son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais) pour des faits de « corruption de mineurs » commis sur trois adolescents entre 2009 et 2016, lors d’échanges électroniques à caractère sexuel et d’un casting à son domicile.
Il a fait appel de cette condamnation et reste présumé innocent.