OPINION

La pandémie de virus chinois – une pandémie de mensonges et de tromperie

Les pays du G7 excluent la Chine de ses discussions sur une réponse coordonnée au coronavirus de Wuhan
mars 20, 2020 21:49, Last Updated: mars 23, 2020 10:15
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L’Union européenne, les États-Unis et la Chine sont les plus grands partenaires commerciaux du monde. Et pourtant, il est évident qu’aucune des grandes puissances et partenaires commerciaux de Pékin appartenant au Groupe des sept (G7) ne fait suffisamment confiance à la Chine pour qu’elle soit incluse dans leurs réunions régulières, entamées le 16 mars, dans le but d’apporter des réponses à la pandémie du virus chinois.

Le monde ne peut pas faire confiance à la Chine

Les pays du G7 sont un groupe diversifié, qui comprend l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, la Grande-Bretagne et l’Union européenne en tant que membre « non énuméré ». Les aliéner tous à la fois au milieu d’une pandémie mondiale demande une grande concentration et une grande détermination.

Toutefois, c’est la Chine qui est à l’origine de cette pandémie. Son absence dans les discussions du G7 est grave et révélatrice. Tout le monde se méfie de Pékin. Ce n’est pas une question d’orientation politique : le Royaume-Uni coordonne même avec Cuba dans l’affaire du bateau de croisière frappé par le virus du Parti communiste chinois (PCC)* qui, de sa part, préfère traiter ce virus de « nouveau coronavirus » en dissimulant son origine.

Mais comment se fait-il que la Chine soit laissée à l’écart des nations les plus avancées du monde qui œuvrent ensemble ? Ne semble-t-il pas logique que, en tenant compte de la grande expérience de la Chine dans le domaine de cette épidémie, ce pays devrait être un partenaire clé dans leur combat ? Pourquoi alors la Chine ne serait-elle pas à l’avant-garde du travail entrepris dans le cadre de leurs réunions ?

Actuellement, personne dans le monde ne fait vraiment confiance au régime chinois, encore moins son propre peuple. Le comportement de l’État-Parti chinois ne l’a pas beaucoup aidé dans la réalisation de ses propres plans dans le monde entier et n’a, d’ailleurs, pas beaucoup aidé le monde dans le cas de la pandémie actuelle.

La Chine met le monde entier en danger

En tant que source de la propagation de la pire pandémie mondiale depuis un siècle, la Chine avait l’obligation morale d’agir de manière responsable et appropriée. Pour ce faire, les dirigeants chinois auraient dû, depuis le début, informer immédiatement et systématiquement leurs citoyens, ainsi que les quelque 6 milliards d’autres habitants de la planète, de ce qu’ils savaient et avaient appris sur le virus.

Si cela s’était produit, cela aurait pu épargner les victimes dans le monde entier de beaucoup de souffrance et de misère. Pourtant, c’est exactement le contraire qui s’est produit. Le régime a dissimulé des informations et a trompé le monde. Il disposait d’une grande quantité de données sur la maladie déjà au début de cette année, bien avant que l’épidémie ne devienne une pandémie.

Les informations que la Chine connaissait et qu’elle avait apprises avant qui que ce soit au sujet des symptômes, de la transmission et de la durée de vie du virus, des techniques de confinement et de traitement, ainsi que d’autres données empiriques, ont été cachées ou détruites sur une période de plusieurs semaines, jusqu’à deux mois ou même plus – cela dans le seul but de préserver l’illusion de compétence du PCC. Pendant ce temps, des milliers de personnes sont décédés en Chine.

Bien sûr, si ces informations avaient été rendues disponibles, elles auraient été très utiles au reste du monde pour qu’il puisse se préparer à ce qui allait suivre.

Au lieu de cela, tout ce que le monde a obtenu de la Chine n’était que des démentis et de fausses assurances. Entre-temps, lorsque les autorités chinoises utilisaient la force pour sortir de chez elles les personnes soupçonnées d’avoir été exposées au virus, elles emprisonnaient des milliers d’autres dans leur propre domicile en soudant les portes d’entrée.

La culpabilité du PCC va bien au-delà de cela. La direction du Parti n’a pas seulement permis au virus de se propager à l’intérieur du pays. Leurs actions – ou inactions – ont permis au virus de Wuhan de se propager dans le monde entier. Il n’y a pas d’autre façon d’exposer ce fait que de le dire ainsi.

Les faits sont bien clairs. Alors que le virus se propageait à travers la ville de Wuhan et la province du Hubei, les travailleurs infectés quittaient cette ville lors des vacances du Nouvel An chinois pour aller à leurs villages d’origine situés à des centaines de kilomètres de là, dans d’autres régions du pays.

En même temps, les autres citoyens chinois infectés, notamment des touristes, des travailleurs et des hommes d’affaires, prenaient toujours librement des avions pour se rendre dans des pays du monde entier. Le régime chinois savait exactement ce qui se passait dans les premières phases de la propagation du virus, il connaissait les risques auxquels il exposait le reste du monde, et pourtant il a permis que cela se produise.

En conséquence, des travailleurs, des ingénieurs, des étudiants et des hommes d’affaires infectés ont fait des allers-retours entre la Chine et les autres pays – surtout ceux qui avaient avec la Chine des liens économiques très étroits, comme l’Italie et l’Iran. Ces pays ont malheureusement été les plus durement touchés par le virus du PCC en dehors de la Chine.

En même temps, les personnes infectées ont également voyagé en Allemagne, en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis, sans aucun avertissement donné à ces pays de la part du régime chinois. Les dirigeants du PCC ont entre-temps poursuivi leur ligne directrice en arrêtant leurs propres médecins et le personnel médical qui osaient dire la vérité sur ce qui infectait et tuait leurs concitoyens par milliers chaque jour.

Tels sont les moyens par lesquels une grande puissance crée et amplifie la méfiance aux yeux du monde et de ses plus proches partenaires commerciaux. Sans aucun doute, c’est également la raison pour laquelle le gouvernement chinois a de moins en moins de respect de la part de son propre peuple.

Le PCC est lui-même le virus le plus mortel

Le problème, bien sûr, n’est pas le peuple chinois lui-même, mais plutôt ceux qui dirigent le pays par des moyens de contrôle et une brutalité sans précédent. Même aujourd’hui, il n’est pas évident que le Parti gagne sa bataille contre son propre virus.

Le comportement du PCC rend sceptique quant à ses prétentions d’avoir surmonté le pire. Si ces affirmations étaient vraies, le régime ne serait certainement pas en train d’expulser les journalistes occidentaux du pays. Cela porte à croire qu’il est plus probable que le Parti a simplement changé sa façon de rendre compte de l’ampleur de l’épidémie ou a modifié les chiffres.

C’est une pratique habituelle de fonctionnement du PCC. La réalité est que l’État-Parti chinois se fiche du reste du monde – des décennies de commerce, d’investissement et de modernisation ne veulent pas dire qu’on peut lui accorder un jour de confiance.

Si le monde ne le savait pas auparavant, il le sait aujourd’hui.

James Gorrie est un écrivain et conférencier installé dans le sud de la Californie. Il est l’auteur de The China Crisis (La Crise de la Chine).

* – Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de virus du Parti communiste chinois, car la dissimulation et la mauvaise gestion du PCC ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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