Un père qui jugeait hâtivement un « sans-abri » admet sa faute en voyant la bienveillance de son fils

31 août 2018 04:40 Mis à jour: 5 avril 2019 19:50

Que ressentiriez-vous si vous voyiez l’un de vos enfants parler avec un sans-abri en fauteuil roulant ? Quelles seraient vos premières pensées ? Un père, qui s’est rendu compte de sa façon de penser incorrecte, admet avoir été confronté sévèrement à la réalité.

Blanton O’Neal était à une station-service en Caroline du Nord, dans l’est des États-Unis, et après avoir payé le carburant et quelques autres choses, il est retourné à pied à sa voiture. Il a remarqué que son fils Sean, âgé de 11 ans, était sorti de leur voiture et marchait vers un homme en fauteuil roulant. L’homme n’avait pas de jambes et semblait être « sans abri ».

Comme Blanton l’a dit sur Facebook, sa première pensée n’était pas positive. « Il demande de l’argent à Sean et l’a appelé. »

Puis il a remarqué qu’après une courte conversation avec l’homme, Sean s’est dirigé vers la voiture.

 

Illustration – Getty Images | LaraBelova

Blanton était curieux de savoir de quoi ils parlaient, alors il a demandé à son fils, qui a répondu : « Rien papa. Je lui demandais juste s’il avait besoin d’aide. Il a dit non merci, qu’il allait bien, mais m’a remercié d’avoir demandé. »

Sean a ensuite demandé à son père s’ils pouvaient lui donner de l’argent, et quand ils lui ont offert quelques euros, il a dit : « Non merci, je vais bien. Votre fils était un vrai gentleman et m’a donné tout ce dont j’avais besoin aujourd’hui. Dieu vous bénisse. »

En partant, Sean a fait un signe de la main à l’homme, qui a répondu avec un grand sourire quand il lui a fait signe de la main.

Blanton se sentait accablé par son attitude « cynique » et ne s’est pas épargné dans son message sur Facebook. Son attitude méfiante et protectrice contraste fortement avec la gentillesse et l’ouverture d’esprit de son fils.

« Au premier coup d’œil, je n’ai même pas remarqué que le monsieur essayait de traverser un parking en gravier, plein de nids-de-poule, dans un fauteuil roulant en utilisant seulement ses mains. Je n’ai pas remarqué que mon enfant de 11 ans était assez mûr pour voir ça dans le rétroviseur de la voiture, laisser tomber ses appareils électroniques avec lesquels il jouait, sortir et offrir d’aider le gars », écrit-il.

« Sean ne cherchait pas d’éloges pour ce qu’il a fait. Il ne savait même pas que je le verrais. Il a juste vu un homme qui avait besoin d’aide », pensait-il.

« Nous avons oublié de regarder le monde à travers les yeux d’un enfant », a-t-il précisé.

Ce récit nous rappelle que nous avons tous de la bonté en nous et que nous ne devrions pas avoir peur de perdre quoi que ce soit en partageant ce côté chaleureux de nous-mêmes avec les autres.

De plus, Blanton a mis l’accent sur un point en rendant son histoire publique. D’une part, cela nous montre que nous ne devrions pas avoir peur d’admettre une faute si nous faisons une erreur – nous faisons tous des erreurs.

« L’unique espoir de l’humanité est d’améliorer la moralité »  ©Minghui 

D’autre part, il montre le côté merveilleusement compatissant de son fils, qui non seulement nous inspire, mais qui a très probablement transformé la journée de cet homme. C’est exactement ce dont notre monde a le plus besoin.

« Sean m’a appris à m’arrêter, à ralentir, à regarder autour de moi, à observer ceux qui m’entourent, à aider ceux que je peux, à ne pas faire de mal à ceux que je ne peux pas aider », a écrit Blanton.

Donc, si vous vous trouvez en train de commettre une erreur, prenez-en une leçon et essayez de faire mieux la prochaine fois, tout comme Blanton. L’essentiel est de rester humble, de regarder à l’intérieur et de faire tout ce qu’il faut pour conserver la gentillesse.

Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.

Un petit acte de bonté a été récompensé par un pourboire de 5000 %
– et ce n’est pas tout

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.