Un petit garçon handicapé revient de la garderie avec de graves blessures au visage – sa mère exige des explications

Par Isabel Valencia-La Gran Epoca
23 octobre 2019 17:37 Mis à jour: 23 octobre 2019 17:37

Un petit garçon de 4 ans atteint de paralysie cérébrale a subi un grave accident qui lui a laissé des blessures sur tout le visage. L’explication du jardin d’enfants est qu’il est tombé dans les escaliers, mais sa mère n’y croit pas et exige des explications.

Le 9 octobre, à Auckland, en Nouvelle-Zélande, un enfant de 4 ans atteint d’infirmité motrice cérébrale se trouvait au jardin d’enfants Manurewa West lorsqu’il est apparu avec de graves blessures au nez, au front et aux joues, selon News Now.

Masua Tusa utilise un fauteuil roulant et le jardin d’enfants a expliqué à sa mère que l’enfant était tombé accidentellement dans l’escalier, mais elle n’en a été informée que lorsqu’elle est venue le chercher. Ils lui ont indiqué qu’il était blessé, mais d’après la femme, ils lui ont dit cela comme s’il s’agissait d’une chose d’importance mineure. Pourtant, quand elle a vu son fils, elle était stupéfaite.

Alors qu’habituellement il l’attendait toujours près de la fenêtre, avec un sourire, cette fois-ci il était contre le mur, à côté de sa maîtresse, et cela lui a semblé curieux. L’enseignante a indiqué à Mme Tusa qu’elle avait essayé de communiquer avec elle à plusieurs reprises, mais sans obtenir de réponse. Elle a assuré qu’elle avait verrouillé le fauteuil roulant et l’avait laissé en haut de l’escalier quand il est tombé. « Dans ma tête, j’ai pensé que ça devait être une petite égratignure ou un bleu et la façon dont elle en parlait, ça avait l’air de ça aussi », se souvient sa mère.

Quand il s’est approché de son fils pour le ramener à la maison, elle l’a trouvé avec un visage rouge et un regard perdu, il semblait qu’il avait des brûlures. « Cela ressemblait plus à des brûlures, on aurait dit qu’on l’avait traîné, mais on me dit qu’il est ‘tombé dans l’escalier' », raconte sa mère. « Il y avait des brûlures sur la peau, des brûlures sur le visage, du haut de la paupière jusqu’en bas. Il avait des égratignures sur le dessus des lèvres et sur le nez. »

Quand elle a vu son fils, elle n’a pas cru les paroles des responsables. « Je croyais que c’était des balivernes. Elle m’a dit qu’elle se tenait devant lui quand il est tombé ; si elle était devant lui, comment a-t-elle pu laisser ça arriver ? Si elle le supervisait, comment se fait-il qu’il soit tombé ? »

Mme Tusa indique que son fils est traumatisé et se sent émotionnellement très mal à cause des blessures et de l’incident. « Sur le plan émotionnel, je pense qu’il ne va pas très bien », déplore la mère de famille. Je lui ai demandé à quelques reprises (au sujet de l’incident) et tout ce qu’il m’a répondu, c’est « Maman, vilaine maîtresse, Maman, vilaine maîtresse ». Maintenant, le petit a peur de retourner au jardin d’enfants.

Sa mère assure qu’elle ne le ramènera plus dans ce jardin d’enfants. « Quand on fait confiance à des gens pour qu’ils s’occupent de son enfant, surtout quand il s’agit d’un enfant handicapé, un enfant qui ne parle pas, c’est terrible. »

Les autorités enquêtent sur les faits. Le ministère de l’Éducation a déclaré que le jardin d’enfants Manurewa West les a informés jeudi de l’incident de l’enfant et qu’ils continuent leur enquête. « Nous avons visité le centre vendredi. Pendant que nous étions sur place, nous avons vérifié si le site présentait des risques immédiats pour la sécurité, nous avons recueilli des informations sur l’incident et nous nous sommes réjouis que les enfants puissent fréquenter le centre en toute sécurité », ont-ils indiqué dans un communiqué. « Nous avons également vérifié que le jardin d’enfants faisait tout ce qui était en son pouvoir pour s’occuper des familles », poursuit-il.

Bien que le ministère ait confirmé qu’il n’avait pas reçu de plainte officielle, la famille s’est adressée directement à la police, mais l’enquête se poursuit. Pendant ce temps, la mère de famille attend toujours des réponses. « Je veux connaître toute l’histoire, l’histoire que vous me racontez (le jardin d’enfants) ne colle pas. Pour le bien de mon fils, dites la vérité. »

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