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Policiers lynchés à Reims : le procureur dénonce une agression « ultra-violente » et « gratuite »

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Photo: VALERY HACHE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Sept policiers hors service ont été violemment agressés samedi soir à Reims. Mardi, le procureur de la République François Schneider a dénoncé des faits d’une « gravité assez exceptionnelle », évoquant « une violence extrême et surtout parfaitement gratuite » contre « un groupe qui n’avait rien demandé à personne ».

L’agression a eu lieu en plein centre-ville alors que les fonctionnaires s’apprêtaient à dîner ensemble pour un pot de départ. Ils ont été pris pour cible à coups de ceinture, de pieds et de poings. « Il ne s’est rien passé de particulier à ce moment-là vis-à-vis des policiers et des policiers vis-à-vis d’eux », a souligné le procureur, estimant que « certains éléments permettent de penser qu’ils étaient informés de la qualité des policiers ».

Lourd passé judiciaire

Deux frères, âgés de 26 et 27 ans et originaires de Mayotte, ont été mis en examen lundi soir pour « violences aggravées sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». Tous deux, « très connus des services de police », ont été placés en détention provisoire. Ils encourent jusqu’à 20 ans de prison.

Les suspects, qui devaient comparaître mardi dans deux affaires distinctes liées aux stupéfiants et à la non-divulgation de codes, nient toute responsabilité. « Ils n’ont absolument rien reconnu, expliquant avoir été bien là, mais par hasard, et n’avoir rien vu », a rapporté le procureur.

Leur passé judiciaire est lourd : l’un a déjà été condamné à six ans de prison par le tribunal correctionnel de Grenoble pour « vol avec violence, enlèvement et séquestration », tandis que l’autre a « multiplié les peines pour des violences », selon le magistrat.

« Environ une dizaine » d’agresseurs encore recherchés

D’autres agresseurs, « environ une dizaine », sont encore recherchés. « C’était un véritable lynchage en règle de tout un groupe d’une ultra-violence », a insisté François Schneider. Les blessures sont sérieuses : un policier souffre d’une fracture de la cheville avec 28 jours d’incapacité de travail, tandis que les autres présentent des ITT de 6 à 10 jours après avoir été « réellement tabassés ».

Avec AFP