La première maison de retraite pour chiens policiers bientôt réalité – déjà 21 000 euros récoltés grâce à une cagnotte

1 avril 2019 00:37 Mis à jour: 5 avril 2019 09:56

Le projet de maison de retraite pour les chiens policiers, réformés à l’âge de 7 ou 8 ans après une vie stressante, va sans doute bientôt prendre forme à Cabriès dans les Bouches-du-Rhône. L’idée a été lancée par deux policiers cynotechniciens, et leur cagnotte fonctionne bien depuis que les médias ont commencé à en parler le 26 mars 2019.

L’objectif est de récolter 40 000 euros pour construire la structure. De cette somme, 21 000 euros ont déjà été récoltés au moment d’écrire ces lignes. Si l’engouement de ces derniers jours pour cette cagnotte continue comme ça, on peut être sûr que le projet va se réaliser.

L’idée est partie lorsqu’un chien de patrouille, nommé Erros, est arrivé à l’âge de la retraite. Malheureusement, Erros, comme la majorité de ses collègues canins « réformés », ne peut pas être adopté par une famille à cause de son caractère.

« Le maître d’Erros a été muté et on ne peut pas le recaser car il est très imprévisible donc dangereux », explique Stéphane de Mendosa, l’un des deux policiers à l’origine du projet, selon RTL.

« On ne peut pas le laisser tomber comme ça, quand on est à la brigade cynophile, on aime son animal », a ajouté sur Europe 1 Cédric Goulart, l’autre conducteur cynotechnicien qui a déjà construit un petit abri pour Erros avec Stéphane de Mendosa.

La « maison de retraite » sera construite sur le terrain jouxtant le chenil actuel qui accueille le centre de formation des chiens policiers. L’administration a en effet donné un terrain pour le projet, en plus de fournir le raccordement à l’eau et à l’électricité, ce qui permet de réduire considérablement les coûts.

L’idée est de construire quatre box individuels pour le moment, pour Erros et trois de ses collègues à la retraite. Les animaux seront sortis et nourris par les fonctionnaires. Les deux hommes espèrent que leur initiative inspirera d’autres brigades ailleurs en France.

« Nous estimons tout de même qu’après plus de huit ans de bons et loyaux services pour la sécurité de la population, ils méritent une fin de vie heureuse », écrivent les policiers qui ont créé le projet Un toit pour Erros, sur la page de la cagnotte.

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