Dans les gorges de la Carança (Pyrénées-Orientales), une randonneuse s’est retrouvée nez à nez avec un ours, ce mardi 1er septembre. De quoi lui faire une belle frayeur qu’elle ne risque pas d’oublier.
« Je sais faire la différence entre un sanglier et un ours »
Alors qu’une habitante du Nord passait un séjour dans les Pyrénées-Orientales, elle a eu la frayeur de sa vie, ce mardi 1er septembre, ainsi que le rapporte France Bleu. Cette randonneuse, âgée de 51 ans, se trouvait dans les gorges de la Carança lorsque, chemin faisant, elle a croisé un ours.
Isabelle, accompagnée de son mari et de sa mère, effectuaient la descente du Roc Madrieu ce mardi 1er septembre. Aux environs de 18 h 30, comme Isabelle était en tête du petit groupe, elle a soudainement entendu un bruit inquiétant. C’est à ce moment-là qu’elle a vu l’animal. Un ours se trouvait « dans les bois à 50 mètres de moi. Il était à quatre pattes, bien noir, et il descendait vers la rivière », raconte la randonneuse, très surprise, à France Bleu. « Sur le coup, j’ai pensé a un sanglier, mais quand il s’est retourné, j’ai dit ‘non ce n’est pas un sanglier. Je sais faire la différence entre un sanglier et un ours’ », poursuit-elle.
« J’ai tracé parce que je n’étais pas rassurée du tout »
Il va sans dire que la randonneuse a eu la frayeur de sa vie. Sous le coup de l’émotion, elle n’a bien évidemment pas pris le temps d’immortaliser l’instant, préférant de loin prendre ses jambes à son cou. « J’ai tracé parce que je n’étais pas rassurée du tout. Je n’ai même pas pris mon appareil pour prendre une photo », confie-t-elle à France Bleu. « J’avais peur parce qu’avec un sanglier, je sais qu’il faut se mettre derrière un arbre, mais un ours je ne sais pas trop ce qu’il faut faire », explique la quinquagénaire.
France Bleu indique que si Jean-Jacques Rouch, le maire de Thuès-Entre-Valls, n’est pas étonné outre mesure par la présence de cet ours dans le coin, il trouve néanmoins cela « inquiétant ». Toutefois, ainsi que le souligne France Bleu, dans cet endroit très fréquenté par les randonneurs que sont les gorges de la Carança, aucun ours n’avait été vu jusqu’à ce jour, leur présence étant par ailleurs rare dans les Pyrénées-Orientales.
L’élu s’est demandé que faire en pareil cas. « Le tuer, c’est interdit ! Que j’interdise l’entrée des gorges ? Un sanglier c’est peut-être plus dangereux qu’un ours. J’ai plus peur d’un sanglier que d’un ours », avance l’édile, qui a signalé l’intrus à l’ONF (Office national des forêts). Il est cependant conscient que même si l’ONF intervient, « d’ici là, peut-être qu’il aura fait des kilomètres, notre ami l’ours », souligne-t-il à juste titre.
Quant à la vacancière, elle a pu regagner son véhicule sans encombre, mais se souviendra longtemps de cette rencontre.
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