Dimanche 3 octobre dernier au soir, Benoît Dubout, père de famille, a entamé une grève de la faim, étant opposé à la vaccination de son fils de 12 ans. Il a finalement eu gain de cause.
« Père ‘facultatif’ en grève de la faim »
Le fils de Benoît Dubout a déjà reçu une injection du vaccin contre le Covid-19, alors même que son père y était opposé. Pour qu’il ne reçoive pas la deuxième injection, le père de famille avait entamé une grève de la faim dimanche soir, rapporte France 3 Occitanie.
La deuxième injection de Tanguy Dubout étant prévue pour ce mercredi 6 octobre, en guise de protestation, Benoît Dubout avait écrit ses mots sur la vitre arrière de sa voiture, qu’il avait garée en haut de la rue Béteille à Rodez : « père ‘facultatif’ en grève de la faim »
« Un enfant a deux parents et non pas un seul »
Benoît Dubout a pu rencontrer le médecin coordonnateur et le délégué départemental de l’ARS, afin de plaider sa cause. Finalement, à la dernière minute, le vaccinodrome de Rodez a décidé de ne pas vacciner l’enfant, rapporte France 3. « Monsieur le directeur adjoint de l’hôpital de Bourran, m’a dit en substance et rapidement, qu’on ne vaccinerait pas mon fils, qu’ils avaient enfin pris conscience », a expliqué au micro de France 3 le père de famille.
« Et surtout que légalement, malgré ce que tout le monde croyait ici, […] il faut l’accord des 2 parents pour une vaccination non obligatoire », poursuit Benoît Dubout. « Un enfant a deux parents et non pas un seul », martèle-t-il encore. Le texte de loi du 5 aout 2021, qui stipule que l’autorisation d’un seul parent suffit pour pouvoir faire vacciner son enfant, semble venir contredire d’autres textes de loi.
Le père de Tanguy, lui, a donc arrêté sa grève de la faim. Quant à l’hôpital, il n’a pas souhaité répondre aux sollicitations de France 3.
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