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Sarthe : un aquaparc envahi par 200 jeunes, contraint de fermer juste après son ouverture face aux violences et incivilités

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Capture d'écran Facebook Aquaparc Gémerie

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Durée de lecture: 4 Min.

Au premier jour de son ouverture, ce mardi 1er juillet, l’aquaparc gonflable installé sur le lac de la Gèmerie, à Arnage (Sarthe), a été pris d’assaut par plusieurs dizaines de jeunes. Ces derniers, après avoir forcé l’accès sans payer, se sont montrés violents. Le gérant, écœuré, a décidé de fermer l’installation.
Tout avait pourtant bien commencé pour l’aquaparc, monté par la société Wallengo, qui ouvrait officiellement ses portes ce 1er juillet. Mais dans l’après-midi, vers 16 h 30, plus de 200 personnes ont envahi la structure, ne respectant ni le droit d’entrée ni les règles de sécurité et manifestant de la violence envers le personnel, comme le relate Le Maine Libre.

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« Je n’arrive même plus à être déçu, j’ai juste envie de partir »
En faisant irruption, les resquilleurs ont semé un chaos sans nom au sein de la structure. Si certains d’entre eux ont refusé de porter les gilets de sauvetage, pourtant obligatoires, d’autres se sont montrés violents envers le personnel de sécurité. Pourchassé, un agent a dû se réfugier dans un bungalow, mais les assaillants ont tenté de forcer la porte et les fenêtres. « J’ai dû m’interposer », rapporte auprès de nos confrères Anthony Walle, le gérant de Wallengo. L’un de ses collaborateurs, qui a également été violemment agressé à coups de barre de fer, a notamment eu un doigt fracturé. Il a décidé de porter plainte.

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Le retour au calme n’a pu se faire qu’après l’intervention des gendarmes. Mais cet incident mis un terme au projet, dans lequel Anthony Walle avait investi près de 150.000 euros, et ce, sans compter les salaires des sauveteurs et du personnel. « Je n’arrive même plus à être déçu, j’ai juste envie de partir », a-t-il confié au Maine Libre. Il a décidé de ne pas déposer plainte, expliquant : « Contre qui je l’aurais fait ? »

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Le 24 juin dernier, il avait indiqué à ICI Maine avoir « travaillé toute l’année sur la mise en place avec le repérage des lieux, le côté faisabilité de la chose », l’objectif étant d’« offrir ce divertissement d’un nouveau genre ». Initialement, l’aquaparc devait rester en place durant tout l’été. Une convention avait par ailleurs été signée pour trois ans avec Le Mans Métropole. La collectivité, informée du retrait de l’exploitant, n’a pas souhaité commenter l’affaire.