Seine-et-Marne : les gendarmes découvrent un abattoir clandestin et délivrent 52 animaux voués à une mort certaine

Par Paul Tourège
28 septembre 2020 13:40 Mis à jour: 28 septembre 2020 13:42

Les animaux étaient entreposés sur un site composé d’un ancien moulin et de bâtiments agricoles. Certains d’entre eux se trouvaient en piteux état lorsqu’ils ont été secourus par les gendarmes.

Le samedi 19 septembre, les gendarmes de Seine-et-Marne ont retrouvé plusieurs dizaines d’animaux entassés dans un entrepôt de Jouarre, une commune d’un peu plus de 4000 âmes établie à une vingtaine de kilomètres à l’est de Meaux.

Composé d’un ancien moulin et de bâtiments agricoles, le site où les bêtes étaient entreposées constituait manifestement un abattoir clandestin.

Le 24 septembre, les gendarmes de la brigade de Coulommiers sont retournés sur les lieux afin de procéder au sauvetage des bêtes en compagnie de membres de l’Urssaf, de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et de la Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DDCCRF).

Des bénévoles de l’Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir (OABA), une association de protection des animaux de ferme qui « lutte contre la maltraitance […], de l’élevage à l’abattage en France », faisaient également partie du voyage.

Sur place, les militaires ont constaté « de nombreuses infractions liées à la dissimulation d’activité, à la salubrité publique et au bien-être animal ».

Selon la gendarmerie de la Seine-et-Marne, 52 animaux ont pu être secourus, dont des chèvres, des moutons, des veaux et des cailles. « Certains ont été blessés ou fortement négligés », précise la maréchaussée.

Les rescapés ont été confiés aux soins de l’OABA. Une enquête a été ouverte et les propriétaires devraient vraisemblablement faire l’objet de poursuites pour « détention illégale d’animaux, dissimulation d’activité et mauvais traitement sur les animaux », rapporte Le Parisien.

Le maire de Jouarre sous le choc

« C’est la douche froide ! Une immense surprise… Évidemment, je n’avais jamais eu vent de cette activité d’abattage clandestin. C’est un endroit où des particuliers mettent régulièrement des animaux en pension ou en garde, comme des chevaux par exemple », a souligné Fabien Vallée, le maire (DVD) de Jouarre, dans les colonnes du quotidien francilien.

« Je connais les propriétaires et nous n’avons jamais eu de soucis par le passé avec eux. Donc c’est très étonnant. Je n’ai pas encore pu discuter avec eux car une procédure judiciaire est en cours et je la respecte », a-t-il ajouté.

Fin juillet, au moment de l’Aïd-el-Kébir, les forces de l’ordre avaient déjà identifié deux abattoirs clandestins dans le département. Le premier à Chelles, où les enquêteurs avaient porté secours à 34 moutons, et le second à Thorigny-sur-Marne.

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