Seine-et-Marne : une adolescente violentée par son père est secourue par son jack russel

Par Emmanuelle Bourdy
29 novembre 2021 21:24 Mis à jour: 30 novembre 2021 08:42

Un soir de septembre dernier, à Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne), une adolescente a été secourue par son jack russel, alors que son père venait de s’en prendre violemment à elle.

Alors qu’un père de famille violentait sa fille de 16 ans, le jack russel de cette dernière a réussi à s’interposer pour défendre sa jeune maîtresse, rapporte Actu.fr. Les faits se sont produits à Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne), un soir de septembre de cette année.

L’homme, pesant pas moins de 85 kg, se trouvait dans la cuisine et était en train de frapper l’adolescente et de la saisir au niveau du cou avec la laisse de son chien, lorsque le jack russel de moins de 10 kg a foncé sur lui, provoquant ainsi sa chute. Cette intervention a permis à l’adolescente de se dégager de l’emprise de son père.

Une trace de strangulation qui interpelle la proviseur du lycée

Comme la jeune fille portait une trace de strangulation à la suite de cette agression, cette marque autour du cou a interpellé la proviseure de son lycée, qui a immédiatement averti sa sœur aînée. Grâce à cette dernière, le père de famille a été convoqué au tribunal correctionnel de Melun, ce mercredi 25 novembre 2021.

Actu.fr précise qu’avant cette comparution, les choses se sont apaisées et la jeune fille a d’ailleurs pardonné à son père. Le soir des faits, le père de famille était sous l’emprise de l’alcool. De plus, il croyait que sa fille était rentrée tard, ce qui l’avait mis en colère. En réalité, la lycéenne qui a au demeurant d’excellents résultats scolaires, était en train de travailler dans sa chambre.

« Je ne lui en veux pas ! »

Le fait est que ce père est sans emploi, dépressif et veuf, avec quatre enfants à charge. Il ne se souvient même pas de ce qui s’est passé ce soir de septembre. Sa fille n’a pas souhaité témoigner et a simplement déclaré à la barre : « Je ne lui en veux pas ! »

Au final, il a écopé de 4 mois de sursis probatoire. L’avocate de la défense, Me Clarisse Scialom, a expliqué que cette affaire était celle « d’une famille en souffrance autour d’un père désarmé et dépassé ». La procureure a quant à elle demandé que le prévenu remette « ses affaires en ordre ».


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