Le garçonnet avait été transporté à l’hôpital Necker dans un état critique. Il est décédé ce dimanche, peu avant minuit.
Les faits se sont déroulés dans l’après-midi du vendredi 27 mars à Tremblay-en-France. Vers 13 h 30, un père de famille s’est déchainé contre son fils de six ans pour une raison encore inconnue.
Le garçonnet, prénommé Daoudja, a été roué de coups en présence d’autres enfants occupés à faire leurs devoirs. Touché à la tête, il a été pris de convulsions.
Selon les journalistes du Parisien, c’est la mère de l’enfant, qui n’était pas présente au moment des faits, qui a prévenu les secours deux heures après. Mise au courant par téléphone par l’un de ses aînés ayant assisté à la scène, elle serait revenue en catastrophe avant de donner l’alerte.
Lorsque les pompiers et le Samu sont arrivés sur place, le petit garçon gisait inanimé dans sa chambre et se trouvait déjà en arrêt cardio-respiratoire.
En état de mort cérébrale, il avait immédiatement été transporté à l’hôpital Necker, dans le 15e arrondissement de Paris. Il n’a toutefois jamais repris connaissance et est décédé le dimanche 29 mars, peu avant minuit.
Frappé violemment par son père vendredi, Daoudja, 6 ans, est décédé dimanche soir à l’hôpital > https://t.co/zGxAE2JaAf
— Le Parisien (@le_Parisien) March 30, 2020
Le père mis en examen
Âgé de 45 ans, son père a été appréhendé et placé en garde à vue. Il aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés et admis avoir déjà levé la main sur ses enfants par le passé.
Déféré devant un juge d’instruction le dimanche 29 mars, il a été mis en examen pour « violences ayant entraîné une infirmité permanente et des lésions cérébrales irréversibles sur un mineur de 15 ans par ascendant ». Une qualification qui devrait cependant évoluer au regard du décès du garçonnet.
Les investigations ont été confiées au commissariat de Tremblay-en-France. Les enquêteurs devront désormais déterminer dans quelles conditions les coups ont été donnés et si le suspect a utilisé un objet pour les porter, ce qu’il a démenti.
Originaire de Côte-d’Ivoire, Daoudja était arrivé en France au début de l’année. D’autres enfants vivent sous le même toit que lui.
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