« Les millions de vies perdues lors de la pandémie sont principalement dues aux liens entre les laboratoires pharmaceutiques et le gouvernement », selon un spécialiste de la médecine

Par Jan Jekielek et Naveen Athrappully
22 mai 2023 15:50 Mis à jour: 22 mai 2023 15:50

Le Dr Pierre Kory, spécialiste de la médecine pulmonaire et des soins intensifs, accuse l’industrie pharmaceutique, le gouvernement et les revues médicales, d’avoir trompé le public au sujet du Covid-19 et des vaccins, ce qui a entraîné « la perte de millions de vies ».

« J’ai toujours su que l’industrie pharmaceutique était mauvaise. Je n’avais pas compris qu’il s’agissait littéralement d’un syndicat du crime, qui commet des délits depuis des décennies. Ils paient des amendes, puis passent à autre chose et poursuivent leurs activités habituelles », a déclaré le Dr Kory lors d’une interview accordée le 28 avril à l’émission American Thought Leaders d’EpochTV. « En ce qui concerne le gouvernement, je n’étais pas conscient de la façon dont les entreprises ont littéralement pris le contrôle de presque toutes les agences gouvernementales. La réponse au Covid a été contrôlée et menée par l’industrie pharmaceutique, avec probablement des pouvoirs encore plus grands derrière eux. »

Pour comprendre comment fonctionne la propagande de l’industrie pharmaceutique, le Dr Pierre Kory affirme avoir examiné trois années de toutes les politiques émises par les agences gouvernementales.

Il suffisait de se demander : « Quelle est l’objectif d’une entreprise pharmaceutique ? Et voilà, vous aviez votre politique. Chacune d’entre elles était conforme aux intérêts d’une entreprise pharmaceutique », explique-t-il.

« Devinez ce que cela nous a apporté ? De multiples catastrophes humanitaires, des millions de vies perdues à cause de la suppression des traitements précoces, des millions de personnes mortes dans le monde à cause des vaccins, et maintenant des épidémies de séquelles de vaccins et de longs Covid avec très peu de traitements.

« En fin de compte, il s’agissait d’une guerre de l’information. Toute la destruction concernait l’information et la manière dont elle était contrôlée. J’avais déjà changé d’avis avant les Twitter Files. Les Twitter Files sont tout simplement stupéfiants. Les agences gouvernementales de renseignement et les agences de santé contrôlaient littéralement Twitter et ce qui apparaissait sur Twitter », affirme-t-il.

Dans un article publié le 17 mars, le journaliste d’investigation Matt Taibbi a révélé la collusion présumée entre le Virality Project (VP) de l’université de Stanford et Twitter pour censurer ce qu’ils considéraient comme de la désinformation sur les vaccins Covid-19. Le VP aurait également été de connivence avec le gouvernement américain.

« Alors que le projet Virality a examiné le contenu à grande échelle pour Twitter, Google/YouTube, Facebook/Instagram, Medium, TikTok et Pinterest, il a sciemment ciblé le matériel véridique et l’opinion politique légitime, tout en étant souvent lui-même factuellement erroné », écrit Matt Taibbi sur Twitter.

L’initiative « a accéléré l’évolution de la censure numérique, la faisant passer du jugement entre ce qui est vrai ou faux, à un nouveau modèle plus effrayant, ouvertement axé sur la narration politique au détriment des faits. »

Médias et revues médicales compromis

Selon le Dr Kory, les entreprises financent les agences de presse pour promouvoir les campagnes de vaccination et censurer toute information susceptible de susciter l’hésitation des gens à l’égard des vaccins. « C’est un peu comme si l’on assistait à une opération militaire et que l’on utilisait toutes les institutions de la société. »

« J’ai assisté à une campagne mondiale de propagande et de censure qui a rendu le monde fou », poursuit-il. « Je les ai vus faire des choses sous couvert de propagande et de censure, comme le fait d’imposer ces vaccins à de jeunes enfants qui ne couraient pratiquement aucun risque grave à cause du Covid. »

« Ils ont imposé ces vaccins et des gens ont perdu leur emploi. Ils ont été victimisés et vilipendés parce qu’ils n’étaient pas vaccinés, tout comme ceux qui se trouvaient dans leur entourage. Si vous vous trouviez à proximité d’une personne non vaccinée, vous étiez quand même attaqué. Le plus absurde, ce sont les personnes qui ont été vaccinées et qui ont eu des problèmes de santé à cause des effets secondaires ».

Les médias ont également utilisé une autre tactique, celle de l’alarmisme. « La peur et les dangers du Covid ont été constamment propagés », rappelle le Dr Kory.

« C’était une guerre où les voix de la vérité et de la raison étaient noyées par des mensonges racontés pour des objectifs différents. Le PDG de Moderna possède une fortune de 4 milliards de dollars. Les entreprises pharmaceutiques ont gagné des dizaines, voire des centaines de milliards grâce à ce transfert massif de richesses. Ces trois années ont été très difficiles. »

Le Dr Kory souligne également le rôle joué par les revues médicales au cours de la pandémie. « Les revues médicales à fort impact ont joué un rôle énorme dans le bilan humain du Covid en censurant les études positives de médicaments réaffectés comme l’hydroxychloroquine et l’ivermectine », observe-t-il.

« Ils ont publié des essais clairement frauduleux qui étaient conçus pour aboutir à un échec ; pour montrer que l’ivermectine ne fonctionnait pas, et pour montrer que l’hydroxychloroquine ne fonctionnait pas. »

« Ils ont également manipulé les essais montrant l’innocuité et l’efficacité des vaccins. Vous vous souvenez des 95% d’efficacité, puis des 70, 50, 30% ? Ensuite, ils ont dit : ‘D’accord, ça ne marche pas pour la transmission, mais ça protège quand même contre l’hospitalisation et la mort.’ En réalité, rien n’a jamais été vrai, et ils n’ont fait que changer de discours. »

Selon le Dr Kory, la propagande et la censure exercées par les revues médicales à fort impact ont été si considérables qu’il est incapable de leur faire confiance.

« Lorsque je lis une étude, la première chose que je lis maintenant, ce sont les conflits d’intérêts. C’est tout ce qu’il faut lire. Lorsque vous lisez une étude et que vous voyez qu’il y a de nombreux conflits d’intérêts avec la molécule, le composé ou le médicament étudié, vous ne pouvez pas faire confiance à ce document. »

« Il est peut être vrai. Il est peut être faux. Mais je refuse d’agir sur la base d’un article dont les conclusions ont été tirées par des chercheurs qui ont des conflits d’intérêts directs avec leurs résultats. Il n’y a plus d’objectivité. »

La guerre contre les médicaments réaffectés

Le Dr Kory insiste également sur le fait qu’il existe une « guerre » contre les médicaments réaffectés. Il souligne que lorsque les National Institutes of Health (NIH) ont finalement décidé de mener un vaste essai contrôlé randomisé sur l’ivermectine, la personne qu’ils ont choisie comme chercheur principal était une « femme de l’université de Duke à qui ils ont accordé une subvention de 140 millions de dollars, qui a des actions dans un concurrent de l’ivermectine ».

« Elle a des conflits d’intérêts avec Gilead Sciences, qui fabrique le remdesivir. Elle a eu plusieurs fois des liens avec l’industrie pharmaceutique, comme presque tous les autres investigateurs de cet essai. »

« Qu’étudient-ils ? Ils étudient un médicament qui décimerait le marché du Covid pour chacune de ces entreprises pharmaceutiques. Peut-on vraiment croire qu’ils vont aboutir à autre chose qu’à un résultat prédéterminé ? »

Le Dr Kory affirme détenir une collection d’un grand nombre de lettres de refus de revues médicales envoyées à des chercheurs qui avaient mené « de bons essais contrôlés randomisés, montrant les avantages phénoménaux de l’ivermectine ».

« Les lettres de refus étaient toutes les mêmes : ‘Je suis désolé, ce sujet ne présente pas suffisamment d’intérêt pour nos lecteurs à l’heure actuelle' », explique-t-il. « On a envie d’en rire ou d’en pleurer, parce qu’en pleine pandémie mondiale, avec des gens qui meurent partout dans le monde, ils ont dit qu’un essai positif d’ivermectine n’était pas d’un intérêt suffisant pour leur lectorat. C’est ainsi que les choses se passent ».

Le Dr Kory évoque la lecture d’un article envoyé par l’un de ses collègues, qui lui a permis de comprendre comment l’industrie pharmaceutique et la propagande s’y prenaient pour manipuler le monde.

« C’est un article court et très puissant, qui décrit chaque tactique. Je me suis dit : « Attendez, j’ai déjà vu ceci, j’ai déjà vu cela. J’ai vu ça. Ils ont fait ça hier. Ils m’ont fait ça, il y a deux jours. C’est ce qu’ils font à la FLCCC [Front Line Covid-19 Critical Care Alliance] ».

« C’était un peu comme si l’article du professeur était diffusé dans le monde entier. Soudain, c’est comme si une lumière s’était allumée. J’ai dit : ‘C’est ce qui se passe. Le FLCCC et moi-même nous sommes lancés au milieu d’une guerre de plusieurs décennies sur les médicaments réaffectés. Il ne s’agit pas seulement de l’ivermectine, ni de l’hydroxychloroquine », précise-t-il. « La désinformation dure depuis longtemps. »

De multiples études ont été menées sur l’impact de l’ivermectine sur le Covid-19. Une étude de 2020 menée par le Monash Biomedicine Discovery Institute avait montré qu’une seule dose d’ivermectine pouvait empêcher le virus Covid-19 de se développer dans une culture cellulaire.

« Même une dose unique pouvait essentiellement éliminer tout l’ARN viral (c’est-à-dire tout le matériel génétique du virus) au bout de 48 heures, et même au bout de 24 heures, il y avait une réduction vraiment significative », avait déclaré à l’époque le Dr Kylie Wagstaff du Monash Biomedicine Discovery Institute.

En 2021, le gouvernement de l’État indien de l’Uttar Pradesh a affirmé que l’utilisation de l’ivermectine lui avait permis de maintenir un taux de mortalité et de positivité inférieur au cours de la pandémie du Covid-19.

Une dissimulation mondiale révélée, des liens entre les laboratoires pharmaceutiques et l’armée

« L’ampleur de la propagande mondiale contre le Covid-19 a permis de la mettre au jour, mais c’est aussi le fait qu’elle ait échoué », explique Kory.

« On pouvait voir très tôt qu’elle était vouée à l’échec, et tout ce qu’ils ont dû faire pour le cacher. Si l’opération avait été un succès, on n’aurait rien découvert. En fait, la situation se serait encore aggravée. »

« On a assisté à la dissimulation d’une expérience médicale ratée à l’échelle mondiale. C’était bel et bien de la dissimulation. Le vieil adage dit : ‘Ce n’est pas le crime qui vous cause des ennuis, c’est la dissimulation’. C’est le fait qu’ils devaient dissimuler une catastrophe mondiale, et il est hors de question de faire cela. »

« La vérité commence à se faire jour. Les enquêtes se multiplient. Je ne parlerais pas de tribunaux, mais certains législateurs d’État commencent à s’intéresser de plus près à la question. »

Le Dr Kory a également mis en lumière les liens entre l’armée américaine et les vaccins Covid-19. « Les laboratoires pharmaceutiques travaillaient pour l’armée afin de fabriquer ces vaccins », assure-t-il.

« Les contrats provenaient tous du département de la Défense. C’étaient des contrats du département de la Défense. Le département de la Défense n’a pas fait preuve de la diligence requise pour garantir la sécurité. La fabrication de ces produits a enfreint toutes les normes CGMP [Current Good Manufacturing Practice], qui sont des réglementations de la FDA. »

« Jamais aucun produit, qu’il s’agisse d’un siège de bébé, d’un siège de voiture, d’une voiture ou d’une boîte de pêches, n’a fait l’objet d’un tel nombre d’événements indésirables, y compris des décès et des variations entre les lots. Il s’agit d’une catastrophe industrielle. »

« Si l’industrie pharmaceutique fonctionnait correctement, ces produits auraient été arrêtés et retirés du marché immédiatement », estime le Dr Kory. « Mais ce n’était qu’une offensive incessante à travers les médias, le gouvernement et le département de la Défense ».

Le Dr Kory a comparé les politiques de Covid-19 mises en œuvre dans le pays à une sorte d’exercice militaire. « Admettons qu’il (Covid-19) s’agisse d’un accident et que notre gouvernement se soit préparé à cette contre-mesure de grande ampleur, et que ce soit en réalité l’armée qui ait employé une contre-mesure militaire. »

« Cela a du sens, parce que lorsque vous voyez toute l’éthique médicale qui a été violée, cela vous dit qu’il ne s’agit pas de soins de santé. Nous avons encore un sens de l’éthique, et ils l’ont oublié du jour au lendemain. On aurait dit un exercice militaire, où il faut sacrifier 100 personnes pour prendre cette colline. »

« Le VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System) a explosé, et vu le nombre de décès signalés dans les premières semaines, personne ne s’y est intéressé. On s’est contenté d’attaquer le VAERS en tant que source de données : ‘Il n’y a rien à voir’. C’était comme si l’armée voyait le champ de bataille parsemé de soldats et se contentait d’aller de l’avant : ‘Vous devez atteindre votre objectif' ».

« Les entreprises en ont profité et en ont tiré un grand profit, mais leur comportement n’a jamais été comparable à ce que nous avions vu auparavant. »

Décès et effets indésirables selon le VAERS

Selon une analyse publiée le 22 décembre par Epoch Times, un total de 909.868 effets indésirables ont été signalés dans le système VAERS en rapport avec les six vaccins Covid-19 aux États-Unis à la date du 9 décembre. Ce chiffre comprend 96.140 effets indésirables graves et 15.733 décès.

En revanche, le nombre total d’effets indésirables pour les principaux vaccins liés à d’autres maladies comme la grippe saisonnière, l’hépatite B, le papillomavirus, la rougeole et la poliomyélite n’était que de 380.490. Il y a eu 28.058 effets indésirables graves et 3185 décès signalés.

Des documents divulgués en mars ont montré que le nombre de rapports d’accidents vaccinaux apparus après la vaccination par le Covid-19 a commencé à dépasser les attentes des responsables.

Le prestataire chargé de traiter les déclarations au système VAERS avait estimé qu’un maximum de 1000 déclarations par jour constituait le « pire des scénarios ».

Cependant, cette limite a été dépassée en décembre 2020, moins de trois semaines après que les organismes de réglementation ont autorisé les vaccins Covid-19 de Pfizer et Moderna. Le 10 janvier 2021, le nombre de rapports quotidiens dépassait les 4500.

En février de cette année, le chirurgien général de Floride, Joseph Ladapo, a affirmé qu’il y avait eu un bond de 4400% dans les affections potentiellement mortelles signalées dans l’État par le VAERS depuis le déploiement du vaccin Covid-19.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.