LAUSANNE, Suisse – Dans un pays rempli de diversité, Shen Yun Performing Arts est comme chez lui. La saison 2022-2023 a amené Shen Yun Performing Arts au Théâtre de Beaulieu de Lausanne.
« Je pense que c’est un bon rappel des valeurs du passé, de comment cela était avant, de ce à quoi nous aspirions et peut-être de ce que nous devrions retrouver », a déclaré Aleksandra Kalentic, avocate et ancienne danseuse, après une représentation le 16 janvier.
Shen Yun, basé à New York, utilise la danse classique chinoise pour raconter des histoires sur ce qu’était la Chine avant le communisme.
« En tant qu’ancienne danseuse, j’apprécie vraiment les compétences et l’unité de tous les danseurs », a ajouté Mme Kalentic.
Shen Yun s’inspire des 5 000 ans de civilisation de la Chine. Ces 5 000 ans couvrent de nombreuses dynasties qui ont toutes leur propre culture et leurs propres coutumes.
« Je pense que la combinaison de la musique, de la danse et des images nous fait ressentir quelque chose de spécial. Comme si nous venions d’un autre monde », a déclaré Mme Kalentic.
L’un des nombreux facteurs qui rendent Shen Yun unique est son utilisation d’un fond numérique. Il s’agit d’une technologie brevetée de Shen Yun, qui permet d’étendre la scène à l’infini.
« J’aime la combinaison du multimédia moderne avec les costumes et la danse traditionnels. Je pense qu’il y a un juste équilibre entre l’écran moderne et l’action qui se déroule derrière », a déclaré Mme Kalentic.
Derek Abell, professeur de gestion, était également dans le public pour cette représentation.
Il a également été impressionné par l’arrière-plan numérique qui permettait aux danseurs d’aller où bon leur semblait.
« C’est ce qui a donné l’idée du divin pendant le spectacle. Les choses allaient dans le ciel, revenaient du ciel. C’est cette idée qui m’a beaucoup impressionné », a déclaré M. Abell.
De nombreux éléments ont rendu Shen Yun spectaculaire pour M. Abell, mais il a surtout apprécié le spectacle dans son ensemble.
«On dit en allemand « Gesamt Kunst » (art total), ce qui signifie spectacle, couleur, musique, danseurs, divinité. C’est donc le tout que j’ai pris comme idée. Ce n’est pas seulement une chose, c’est un tout. Et j’ai aussi beaucoup aimé les solos, les sopranos, les ténors, et l’instrument qui était merveilleux, cet instrument à deux cordes », a-t-il déclaré.
L’instrument à deux cordes fait référence à l’erhu, un instrument traditionnel chinois dont l’histoire remonte à plus de 4 000 ans.
Connaissant bien le ballet, M. Abell a pu constater que la danse classique chinoise est une forme de danse distincte qui utilise le « yuan chang », des petits pas rapides, pour donner l’impression de flotter sur la scène.
« Je travaille un peu avec le Ballet du Bolchoï à Moscou et je me suis dit que c’était totalement différent. Et j’ai vu que les danseurs faisaient des petits pas, c’est typiquement chinois. J’ai vraiment aimé les histoires qui sont liées à la danse. »