Pour la période des vacances et dans plusieurs villes en France, le chauffage a été coupé dans des établissements scolaires. Ayant été rallumés seulement à la rentrée le lundi, les enfants ont passé la journée dans des salles de classe dont la température n’excèdait pas les 11 ou 12 degrés.
En apprenant que le chauffage de nombreux établissements scolaires a été coupé pendant les vacances puis rallumé seulement le jour de la rentrée, occasionnant des températures basses dans les salles, des parents d’élèves ont fait part de leur mécontentement et ont décidé de ne plus mettre leurs enfants à l’école.
C’est le cas notamment dans la ville de Rouen, a rapporté Le Parisien, où plusieurs parents ont déclaré ne pas avoir voulu laisser leurs enfants en classe avec des températures « glaciales ».
De leur côté, les municipalités se sont défendues en mettant en avant les mesures d’économies d’énergies. « Nous avons attendu le dernier moment pour recommencer à chauffer les écoles face à la réalité à laquelle nous sommes confrontés : pouvoir régler notre facture énergétique », ont confié les adjoints de la mairie de Rouen, en charge de l’Éducation. Pour la seule ville de Rouen, la facture d’électricité avoisine les 8 millions d’euros. « Chaque économie réalisée est utile », ont-ils ajouté.
Seulement voilà, pour les enfants concernés, la situation n’est pas tenable. Et pour leurs parents, cela ne peut pas continuer.
« Éteindre le chauffage pendant les 15 jours de vacances, ça peut s’entendre. Mais la moindre des choses, c’est d’anticiper le fait que lundi, on va avoir des élèves avec 10 degrés dans les classes. Il faut quand même être fou. C’est toujours plus facile de faire subir à des gamins ce que tu ne veux pas subir en tant qu’adulte », a fustigé Didier Giraud, un agriculteur intervenant dans l’émission « Les Grandes Gueules », ce mardi sur RMC.
Les parents d’élèves espèrent que leur vive protestation contribuera à ce que cette situation ne se reproduise plus.
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