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Situé sur trois hectares dans la campagne de Pennsylvanie, le château de Fonthill possède une architecture peu symétrique. Les différentes formes de fenêtres, en particulier les arcs, dont certains sont pointus, dans le style gothique par excellence, confèrent à la demeure son individualité. La partie principale, qui ressemble à une tour, est surmontée d'un toit ouvert concave de style mansardé. (Kevin Crawford)
Un château en Pennsylvanie : entre forteresse et éclectisme
Dans cet épisode de "Plus grand que nature : l'architecture à travers les âges", nous visitons une maison créative de Pennsylvanie mêlant les styles gothique, médiéval et byzantin
Plusieurs pays européens regorgent de châteaux datant de plusieurs siècles. Cependant, aux États-Unis, les structures considérées comme des « châteaux » sont des interprétations modernes de véritables forteresses. C’est le cas du château de Fonthill, situé à Doylestown, dans le sud-est de la Pennsylvanie. Bien que la demeure de Henry Chapman Mercer (1856-1930) emprunte aux représentations médiévales, la conception architecturale intègre également les styles gothique et byzantin.
Achevé en 1912, le château de Fonthill, qui compte six étages, est un exemple d’éclectisme, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Bien qu’il contienne des éléments ressemblant à une forteresse, il s’agit plus d’un château que d’une forteresse.
Avec 44 pièces, 32 cages d’escalier, 18 cheminées et 200 fenêtres, le bâtiment a été principalement conçu pour mettre en valeur l’art unique de M. Mercer, principalement des carreaux de céramique. Des carreaux artistiques, géométriques et simples, aux teintes naturelles et terreuses, ornent les murs, les plafonds, les cheminées, les colonnes et les sols.
En plus d’être céramiste, M. Mercer était archéologue et anthropologue. Il a conçu des espaces pour abriter et exposer de vastes collections d’objets, de poteries, de livres et de dessins. Son château de Fonthill, unique en son genre, est géré par la Bucks County Historical Society et peut être visité. Le public peut y découvrir les multiples activités architecturales et artistiques de cet homme, qu’il a articulées autour d’une structure remarquable.
Le grand salon de Fonthill, qui ressemble à une chambre, se distingue par son plafond à caissons, sa fenêtre massive en arc et ses colonnes irrégulières en béton. Les carreaux faits à la main par M. Mercer, de formes, de couleurs et de motifs variés, sont exposés sur pratiquement toutes les surfaces. Plusieurs peintures et dessins sont coordonnés avec les carreaux et forment un assemblage coloré et très créatif d’éléments artistiques dans cette pièce resplendissante. (Kevin Crawford)La bibliothèque de deux étages est dotée d’un plafond voûté orné de carreaux de céramique de M. Mercer. Il s’agit également de carreaux qu’il a collectés au cours de ses nombreux voyages en Europe. Le plafond semble s’élever en éventail depuis le chapiteau d’une colonne en béton, et les carreaux ornent abondamment la cheminée et le sol. La lumière pénètre dans la pièce par de hautes fenêtres arrondies de style gothique. (Kevin Crawford)De nombreuses pièces du château de Fonthill intègrent des éléments de style byzantin dans le plafond voûté orné de carreaux et dans les chapiteaux des piliers et des colonnes en béton coulé. Les carreaux et les mosaïques sont en effet des attributs caractéristiques du style byzantin, apparu au IVe siècle dans l’architecture italienne et du Moyen-Orient. Les murs de cette pièce sont également ornés de quelques gravures et peintures collectionnées par M. Mercer. On estime à 1000 le nombre d’œuvres dans le château de Fonthill. (Kevin Crawford)Environ 6000 livres sont rangés dans diverses bibliothèques encastrées dans une myriade de pièces de la maison. Ces bibliothèques semblent soutenir l’inhabituel plafond en béton de la maison, qui contient certains des carreaux de céramique fabriqués à la main par le propriétaire. Le sol et les rebords de fenêtres sont également ornés de carreaux de céramique. (Kevin Crawford)La nature grossière du château de Fonthill, entièrement construit en béton, apparaît clairement sur cette vue du toit. Le ciment renforcé utilisé pour construire les murs, les toits, les tours et les cheminées de la structure a été minutieusement mélangé et appliqué à la main à l’aide d’un mélange de sable et de pierres concassées extraites de carrières locales. (christianthiel.net/Shutterstock)Dans l’une des trois douzaines de cages d’escalier, les carreaux fabriqués à la main par M. Mercer ont souvent des éléments de design classique ainsi que des aspects d’œuvres littéraires, de la Bible et d’opéras. Sur les contremarches de ces marches, est écrit sur les carreaux la phrase latine : « Non-Domo Dominus Sed Domino Domus« , qui signifie « Pas le maître pour la maison, mais la maison pour le maître. » (Kevin Crawford)
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