Un médecin de l’hôpital de Colmar soupçonné d’agressions sexuelles

Par Epoch Times avec AFP
21 janvier 2023 13:00 Mis à jour: 21 janvier 2023 17:52

Un médecin du centre hospitalier de Colmar a été mis en examen pour agressions sexuelles présumées au sein de son « environnement professionnel », a annoncé vendredi la procureure de la République, Catherine Sorita-Minard.

Le médecin, en garde-à-vue depuis mercredi, a été déféré vendredi et mis en examen pour « agressions sexuelles commises par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction et de harcèlement moral au travail », a indiqué la magistrate dans un communiqué.

Selon le quotidien régional L’Alsace, il s’agit d’un chirurgien.

Placé sous contrôle judiciaire, il a « interdiction d’entrer en contact avec les victimes » présumées et « de paraître à leur domicile ainsi qu’au sein des hôpitaux de Colmar, Thann et Guebwiller » (Haut-Rhin), a-t-elle ajouté.

« Il ne s’agit pas d’une interdiction générale d’exercer sa profession », a précisé Mme Sorita-Minard à un correspondant de l’AFP.

Plaintes de deux infirmières

Il avait été suspendu à titre conservatoire fin janvier 2022 par la direction des Hôpitaux civils de Colmar (HCC) après les plaintes de deux personnes mais la justice administrative avait tranché récemment en faveur de sa réintégration à compter du 6 janvier dernier, a indiqué la procureure à ce correspondant.

Selon L’Alsace, les plaintes avaient été déposées par deux infirmières. « Ces femmes ont porté plainte respectivement pour des faits de juillet 2021 et janvier 2022. Nous avons demandé pour elles une protection fonctionnelle, c’est-à-dire des mesures de protection et d’assistance juridique dues par l’administration », avait alors indiqué au quotidien la CGT des HCC.

Une enquête ouverte en janvier 2022

Selon Mme Sorita-Minard, une enquête avait été ouverte après un « signalement » en janvier 2022 de la direction du centre hospitalier de Colmar « révélant un comportement inapproprié d’un médecin à l’égard d’une infirmière ».

L’enquête de police « a permis d’identifier d’autres victimes potentielles, dont certaines ont déposé plainte » et des témoins ont été entendus, a-t-elle ajouté dans son communiqué.

Les victimes présumées ne sont « pas toutes » des infirmières mais sont « en lien avec l’environnement professionnel » du suspect, a précisé Mme Sorita-Minard à l’AFP.

« Les investigations se poursuivent sur commission rogatoire du juge d’instruction », a-t-elle encore indiqué dans son communiqué.

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