AU-DELà DE LA SCIENCE

Une femme qui pensait que sa vie n’était que souffrance s’effondre et voit que Dieu lui montre l’ordre parfait des choses

avril 23, 2023 18:21, Last Updated: mai 6, 2023 12:14
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Amy Call a toujours été sensible, depuis sa plus tendre enfance. Son hyperconscience de la souffrance et sa proximité avec elle ont rendu les choses encore plus difficiles. Au fil des années, les diagnostics se sont succédé et une longue liste de médicaments est venue perturber son esprit déjà anxieux.

« Quand j’étais petite et que j’ai commencé à prier, je répétais tout le temps la prière suivante : ‘S’il te plaît, fais que je sois un outil entre tes mains.’ Je voulais tellement aider à soulager la souffrance, parce que je me sentais vraiment unie à elle », a déclaré Mme Call lors d’une conférence organisée par l’Association internationale pour les études sur la mort imminente [International Association for Near-Death Studies]. « Et plus que tout, je voulais croire qu’il y avait un Dieu qui avait des réponses. Je voulais être un outil entre ses mains ».

Une expérience de mort imminente comprenant plusieurs étapes allait profondément changer sa personnalité.

Un aimant pour la souffrance

À l’âge de 4 ans, Mme Call se souvient avoir entendu sa mère parler du cancer d’un ton inquiet et l’avoir interrogée à ce sujet.

« Je lui ai dit qu’il y avait un Dieu et qu’il pouvait arranger les choses » , a raconté Mme Call. Sa mère lui a expliqué que parfois, les gens ne sont pas guéris. Parfois, Dieu laisse les gens souffrir et mourir, et parfois les choses ne se passent pas comme nous le voudrions.

Mme Call a grandi dans une famille nombreuse, forte de ses convictions, tant religieuses que politiques. Elle a été élevée dans la foi et la confiance en Dieu. Elle ne comprenait pas pourquoi, si la souffrance régnait dans le monde, la prière ne suffisait pas pour que Dieu y remédie.

« Après cela, je suis devenue très consciente de la souffrance. J’étais comme un aimant pour elle. J’avais déjà cette nature sensible qui me permettait de ne faire qu’un avec tout… J’avais du mal à me séparer des autres. »

Tout a commencé à la maison. La mère de Mme Call a été diagnostiquée comme souffrant de fibromyalgie et sa grand-mère a développé une spondylarthrite ankylosante, deux maladies chroniques et douloureuses. Si Mme Call voyait aux informations que des enfants souffraient à l’autre bout du monde, elle s’effondrait en sanglots comme s’il s’agissait de ses propres enfants.

Mme Call se souvient avoir dit à son père que ce n’était pas le monde dans lequel elle voulait vivre, mais elle était également terrifiée à l’idée de mourir. Si mourir signifie aller là où se trouve Dieu, un Dieu qui a permis à toutes ces souffrances de s’accumuler, quel genre d’éternité serait-ce ?

« J’étais constamment en train de prier, de demander à Dieu : ‘S’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît, une fois qu’ils auront prouvé qu’ils sont bons, peux-tu les bénir et les libérer de leur souffrance et de leur peine ?’ ».

La capitulation

Au cours des deux décennies suivantes, la souffrance de Mme Call ne fera que s’aggraver. Elle n’a cependant jamais cessé de prier.

Pendant son adolescence, son caractère empathique et anxieux a conduit à un diagnostic de bipolarité et à une « médication lourde » qui ne lui a pas été bénéfique. Ces médicaments l’ont déconnectée encore plus de la réalité, a-t-elle expliqué. Auparavant, elle était déconnectée socialement, mais avec les médicaments, elle ne ressentait plus de passion et s’est déconnectée de ce qui faisait la beauté et la qualité de sa vie.

« À l’âge de 17 ans, je me suis réveillé un matin avec l’impression de ne plus pouvoir respirer. Tout mon corps était comme pulvérisé. C’était comme si j’avais eu un accident. » On lui a diagnostiqué une fibromyalgie et on lui a prescrit de nombreux analgésiques.

Le nombre de pilules qu’elle devait prendre s’est accumulé au cours de l’année suivante. Elle avait déjà mal réagi aux médicaments prescrits pour sa bipolarité, manifestant de mauvais effets secondaires, puis on lui a donné d’autres médicaments contre ces effets secondaires. La liste des médicaments n’a cessé de s’allonger. Ils entravaient ses facultés cognitives, au point qu’elle ne pouvait plus arrêter brusquement de prendre ces médicaments puissants qui s’étaient infiltrés dans son cerveau.

« À 21 ans, j’ai fait ce que j’étais censée faire, ce qu’on m’avait appris à faire. Je me suis mariée, j’ai eu des enfants, j’ai essayé de me conformer à la liste des choses à faire quand on a la foi, quand on fait ce qu’il faut et non ce qu’il ne faut pas faire. Je voulais désespérément qu’un changement se produise, malgré toute la douleur que je ressentais. »

Elle a continué à prier comme elle le faisait depuis son enfance, désireuse d’être un instrument de Dieu. Elle croyait aux miracles et aux bonnes actions.

Sa santé se détériorait de plus en plus, au point qu’elle se contentait certains jours de ramper sur le sol. Tout le reste, même tenir ses bébés, lui était trop douloureux. Elle ne dormait plus que 15 minutes d’affilée, car elle avait l’impression que son cerveau s’éteignait. Elle se réveillait avec la peur au ventre.

« Je suis donc là, j’ai quatre enfants et une famille, et je n’arrête pas de prier Dieu : ‘Il faut que quelque chose arrive. Je sais que tu ne me laisseras pas perdre la tête avec ces quatre enfants. Je veux juste faire ce qui est juste. Je veux juste faire ce qu’on m’a appris à faire, alors s’il vous plaît, s’il vous plaît, ne laissez pas cela se produire’. »

Mme Call a finalement atteint un point critique : elle ne pouvait plus prier. « Prier devenait trop douloureux. Je me sentais brisée. Un jour, je me suis simplement effondrée. »

Elle s’est retrouvée à genoux et pensa : « Seigneur Dieu, je me rends. Je ne sais plus où j’en suis. »

Peu de temps après, Mme Call a pris un rendez-vous avec un autre médecin, qui lui a prescrit un nouveau médicament. Ce médicament ne devait pas être utilisé pour dormir ou pour soulager la douleur, mais il pouvait être utile aussi bien pour le sommeil que pour la douleur.

Mme Call a fini par avoir une réaction allergique qui l’a paralysée et empêchée de respirer.

« Soudain, j’ai été aspirée par le sommet de mon crâne. J’étais libre. »

Plusieurs expériences se sont produites apparemment simultanément.

« Faire preuve d’humilité »

Mme Call a traversé une sorte de portail et s’est retrouvée dans un endroit qui lui semblait tout à fait normal, même si, rétrospectivement, il était « plus réel » que la vie elle-même. Elle n’avait aucune raison de penser qu’elle était morte ou proche de la mort, et ne ressentait aucune hésitation ou malaise quant au fait qu’elle se trouvait maintenant dans une autre dimension en compagnie d’un grand nombre de personnes, dont beaucoup parlaient de leur mort.

« J’ai aperçu un homme qui se trouvait là et j’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’un guide ou d’un professeur. Je suis allée le voir parce que je voulais savoir ce qui se passait. J’ai appris qu’il était mort d’un accident de voiture, qu’il était chauffeur de camion de profession… et qu’il était là pour parler d’humilité. »

« Il a pu enseigner, d’une certaine manière, l’importance de l’humilité aux personnes qui se trouvaient là. » Mais l’humilité que cet homme a manifestée ne correspondait pas à la définition qu’elle s’en faisait. « Il ne s’agissait pas de s’incliner ou de se faire tout petit. Il y avait de la confiance, de l’assurance et de l’honnêteté. »

« Ce qu’il était a agi comme un diapason dans cet espace. C’était comme un cadeau pour ceux qui s’y trouvaient. Je pouvais le sentir — c’était paisible, c’était une bonne chose. Il m’a expliqué que les gens qui se trouvaient là ont provoqué leur propre perte. »

« En dépit de ce qu’il pouvait offrir aux gens sur place, il ne pouvait pas tout leur enseigner, puisque le véritable apprentissage se fait dans le corps. L’entendre fut très important pour moi. Une grande partie de ma vie reposait sur mon désir de fuir mon corps et d’en faire profiter les autres. »

Mme Call lui a finalement demandé ce que tous ces gens faisaient ici. « Il m’a expliqué qu’ils étaient tous décédés, qu’ils étaient morts. Ça m’a interpellé et je me suis demandé, s’ils sont morts, où en suis-je ? »

Elle a compris qu’elle n’était pas tout à fait comme les autres, qu’elle n’était pas vraiment morte. L’homme lui a donné une explication similaire, et elle est partie.

L’ordre de l’univers

Au cours de cette expérience de mort imminente, Mme Call a vécu un périple très différent de ce qu’elle avait l’habitude de vivre. « C’était comme si j’étais juste une âme. »

« Cette étape fut l’expérience la plus belle et la plus réconfortante. »

Mme Call était avec son guide et avait reçu la sagesse de l’univers à profusion. Dans sa vie, elle n’était pas attirée ni particulièrement douée pour les mathématiques et les sciences, mais ici, elle comprenait ces équations avec précision. C’était comme si elle était les mathématiques et les sciences. Les réponses aux questions qu’elle avait toujours voulu poser lui étaient données.

« J’étais tout cela, et je savais qu’en même temps que j’étais toutes ces choses, ces mathématiques, cette science et cet ordre dans l’univers, je savais également que tout cela n’existait nulle part ailleurs. Si un petit insecte traversait la pièce, il se trouvait également intégré à ces mathématiques et à cette science, ainsi qu’à cet ordre magnifique. »

« Et c’était plus que magnifique, parce que dans ma vie avant cette expérience, il était difficile pour moi de regarder le monde. Tout me semblait chaotique. On lui a enseigné que l’ordre divin existait et que Dieu finirait par tout expliquer. Elle ne comprenait pas, jusque-là, comment un être doué de raison pouvait diriger un tel chaos sur terre. »

« C’est pourquoi, lors de cette expérience, le fait d’être dans un espace ordonné et de constater que l’ordre régnait au-delà de tout ce que je pouvais imaginer ou même exprimer, m’a semblé incroyablement beau et paisible. »

« J’ai compris que l’univers fonctionnait comme une grande horloge suspendue dans le ciel, où tout s’emboîtait. Tout était parfait. Tout reflétait tout. »

« Je me suis sentie guérie. »

Un aperçu de la vie

Enfant, sa maman lui répétait qu’elle devait être gentille, parce que dans l’au-delà, elle aurait à rendre des comptes sur tout ce qu’elle avait fait. Par conséquent, si elle faisait quelque chose de mal, elle avait honte.

Cela s’est avéré à moitié vrai, car Mme Call a assisté au déroulement de sa vie. Elle ne s’est pas sentie gênée pour autant.

« Ce fut une expérience d’amour intense. » Elle avait l’impression d’être son âme, mais aussi d’être connectée à cette petite partie d’elle-même qu’elle considérait comme son ego, et d’être reliée à toutes les personnes qui l’avaient entourée.

Elle s’est également sentie connectée à Dieu.

Mme Call a expliqué avoir, comme d’autres personnes qui ont vécu une expérience de mort imminente, moins utilisé le mot « Dieu » à la suite de cette expérience. Elle estime en effet que « Dieu » est trop petit, trop restrictif ou trop humain pour englober ce qu’elle a ressenti. Certains refusent de l’utiliser, estimant que c’est faire preuve d’orgueil que de nommer le Créateur de toute vie, et d’autres optent pour une description plus abstraite, comme « la source » ou « la lumière », lorsqu’ils font part de leur expérience.

« Je dis souvent ‘Source’ parce que je trouve bizarre d’utiliser ‘Dieu’ depuis mon expérience de mort imminente (EMI) parce que j’ai l’impression de réduire mon champ de vision. Je comprends que nous ayons besoin de mots ici, alors j’utilise les deux. »

Au cours de cet examen, Mme Call a ressenti une compassion sans bornes envers chaque personne, comme un parent aime inconditionnellement ses enfants et aspire à leur bonheur.

« Lors de cette expérience, de ce bilan de vie, il y a quelqu’un que je pensais être mon ennemi, et cette personne s’est présentée… je l’ai vue, j’avais des préjugés sur elle dans ma tête, ‘elle est si mauvaise’ ou autre, en raison de mes observations. Je ne me suis pas rendu compte que je nourrissais ce jugement dans mon esprit. Au cours de mon bilan de vie, je me suis connectée à cette personne. J’ai éprouvé le sentiment d’amour le plus puissant de toute mon expérience de mort imminente, lorsque j’ai pu me connecter à ce qu’elle était vraiment, au-delà de tout ce que je pensais savoir d’elle et des préjugés que j’avais développés. »

Deux rencontres

Autre étape du voyage : elle se souvient s’être déplacée dans l’espace, avoir vu la planète Terre et avoir reçu de nombreux messages, certains concernant sa santé, lui conseillant de se reposer et de manger des aliments sains, et d’autres dont elle savait qu’elle ne se souviendrait pas lorsqu’elle retournerait dans son corps.

Elle a fait deux rencontres qui l’ont marquée.

Première rencontre : elle a vu un autre homme qu’elle a identifié comme étant un professeur ou un guide. Elle voulait lui poser de nombreuses questions. Dès qu’elle y pensait, elle ressentait les pensées et les sentiments de ce professeur, comme si elle était à sa place et qu’il la regardait poser cette question.

Elle a pensé : « Eh bien, quelle est la vraie Église ? »

« La façon dont je me voyais poser la question était comme un petit enfant qui s’adresse à quelqu’un qui a plus de sagesse ou de connaissances et qui demande : « Alors, dis-moi de quel type de fromage est faite la lune, est-ce du gruyère ou du cheddar ? ».

« Il m’a souri et a baissé la tête pour me faire comprendre qu’il allait me laisser attendre un peu, jusqu’à ce que je sois prête pour déterminer ce que j’avais vraiment besoin de demander. Et depuis, dans mes prières et mes méditations, je garde toujours cette phrase à l’esprit : Amy, tu ne poses peut-être pas la question que tu veux poser, ou tu n’en es peut-être pas encore là ».

Au cours de l’autre rencontre, une jeune femme s’est approchée très près d’elle et a essayé d’attirer son attention.

Je sentais que c’était important. Elle a commencé à dire des choses comme « Dites-leur ceci, dites-leur cela ». Elle a partagé des informations personnelles sur sa vie. Mme Call n’a pas compris pourquoi. Elle ne s’est pas non plus sentie importunée. Elle disait des choses comme « Dites-leur que je suis libre. Dites-leur que je ne souffre pas, que je suis heureuse, que je vis maintenant dans la joie ». Elle disait : « Dites-leur qu’avant de partir, j’avais commencé à chanter, que cela m’apportait de la joie et que j’aimais vraiment chanter ».

Son guide lui a alors dit qu’elle devait « retourner ». Mme Call a compris par là qu’elle devait réintégrer son corps. L’idée même de ce retour, dans cet espace d’amour inconditionnel, la mit mal à l’aise. Elle allait argumenter pour rester, mais son guide lui a demandé de regarder sur sa gauche.

J’ai regardé sur ma gauche et j’ai vu ma fille de 4 ans… ma fille est venue pour me dire : « Mais maman, qui va s’occuper de nous ? Et avant même qu’elle ait pu finir sa phrase, je lui ai répondu : « Bien sûr, je vais venir. »

Mme Call a expliqué que ce n’était pas seulement parce qu’en tant que mère, elle souhaitait s’occuper de ses enfants. Elle savait alors que sa famille pourrait s’en sortir malgré son absence. Mais elle a ressenti un appel et l’amour de Dieu. C’est ce dévouement qui lui a permis de réagir comme elle l’a fait.

Dans cet espace, c’est l’amour qui s’est manifesté, l’amour divin, qui a dit : « Bien sûr, je vais venir ».

De retour dans son corps

Avec l’aide de son guide, elle est retournée sur Terre, dans sa chambre et, avec quelques difficultés, dans son corps. Son mari essayait de la réveiller et de l’aider à respirer à nouveau.

Lorsque Mme Call est revenue de son expérience de mort imminente, elle sanglotait, mais c’était de soulagement. Elle se souvenait encore de ce qu’elle avait ressenti alors qu’elle était connectée à Dieu, et de l’immense amour qui la reliait à Dieu, à elle et à chaque individu.

« Je pouvais sentir que mon corps était en train de se transformer. J’étais sûre que j’allais bien. Je n’ai jamais été aussi bien de ma vie. »

Elle a parlé de son expérience à son mari, mais a résisté à l’envie de la partager plus largement pendant de nombreuses années.

« Après avoir vécu cette expérience, je suis allée tout de suite à l’église, et mon mari a été surpris parce qu’il m’a dit : ‘Tu sais, après une telle épreuve, tu aurais pu rester au lit pendant deux semaines’. » Elle n’avait pas besoin d’aller à l’église, mais elle sentait qu’elle devait y faire quelque chose d’important.

Là, elle a vu une femme qui pleurait.

« Elle m’a confié qu’elle venait d’apprendre la mort de sa fille », a expliqué Mme Call. Immédiatement, Mme Call a su qu’il s’agissait de la jeune femme, compte tenu de son expérience, mais elle ne pouvait pas aborder le sujet spontanément. Elle a invité la femme chez elle, le lendemain, pour qu’elles puissent en parler, et elle lui a demandé d’apporter une photo.

« Elle a accepté. J’ai été surprise de voir qu’elle soit ouverte à cette idée. »

La photo a confirmé qu’il s’agissait bien de la jeune femme, et Mme Call lui a avoué qu’elle souhaitait partager une expérience personnelle qui lui était arrivée. « C’était un soulagement d’avoir pu établir un lien », a expliqué Mme Call. « Et cela l’a réconfortée. »

Cette rencontre a également été un cadeau pour elle. Le lien et les détails, qui correspondaient aux récits de la famille et au rapport du médecin légiste, ont confirmé à Mme Call qu’elle n’était pas folle.

Il ne s’agit pas seulement du fruit du hasard. Après son expérience de mort imminente, elle a connu une période pleine de coïncidences et de miracles. Elle voyait le monde d’une manière complètement différente. Alors qu’elle avait l’habitude de prier et de prier et de tendre la main en espérant que Dieu la lui rende, elle comprenait désormais que Dieu était partout. Avant son expérience, sa foi la poussait à mettre les points sur les i et les barres sur les t, et à être la lettre de la perfection, mais après son expérience, elle a cherché à être l’amour qu’elle avait ressenti auprès de Dieu.

C’est comme si le divin disait : « Détendez-vous ».

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