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Une gendarme se prostitue via Snapchat, proposant parfois des vidéos privées vêtue en uniforme

mars 30, 2022 16:58, Last Updated: mars 30, 2022 16:58
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Une jeune femme, qui indique être militaire, propose des prestations liées à son corps en dehors de son travail. La direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) indique que ce type de cas est néanmoins « extrêmement rare » et se solde par l’exclusion.

Une jeune femme de 21 ans, qui dit être également gendarme, se prostitue en vendant ses charmes sur Snapchat. Elle propose à ses clients des vidéos privées plus ou moins déshabillées, quelquefois vêtue de sa tenue d’uniforme et parfois à visage découvert. Il arrive même que certains clichés soient pris durant son service, aussi bien dans la caserne d’Île-de-France où elle est affectée, que dans un véhicule de service, rapporte Le Parisien.

Elle propose des « prestations réelles » payables en PCS

Bien évidemment, ses « prestations réelles », ainsi que la jeune femme les nomme, ont un coût. Pour 1 heure il faut compter 50 €, pour 2 heures c’est 100 € et la nuit entière s’élève à 250 €. « Venir en privé pour les infos », indique-t-elle, signifiant que ses vidéos privées ne sont disponibles que pour les abonnés VIP, et uniquement si le paiement a été réalisé au préalable en PCS. Ces cartes prépayées rechargeables permettent ainsi de ne pas être identifié lors des transferts d’argent.

Et si la jeune femme, qui se définit comme une « escort girl », change souvent de compte, c’est parce que ceux-ci « ont été supprimés par la plate-forme », rapporte Le Parisien, mentionnant que ce n’est pas « une arnaqueuse ». Sur son site web, elle indique alimenter « [sa] story privée chaque jour ».

Les jeunes « ne se rendent pas compte de ce qu’ils font sur Internet »

La DGGN, qui n’a pas eu connaissance du profil de cette jeune femme, indique à nos confrères que « les personnels s’adonnant à la prostitution ou vendant leurs charmes sur Internet sont extrêmement rares », ajoutant que « ce type d’affaire débouche en principe à la fois sur une enquête judiciaire et une enquête administrative ».

« Le plus compliqué est de s’assurer qu’il y a bien eu rémunération, sinon c’est du libertinage et on ne peut rien faire contre cela », précise au quotidien un enquêteur spécialisé, soulevant que « ces procédures sont lancées généralement à la suite d’une délation d’un collègue qui tombe par hasard sur une annonce ou des photos ». « Les réponses sont proportionnées et adaptées à chaque situation », stipule la DGGN, qui ajoute que « les sanctions vont bien sûr jusqu’à l’exclusion ».

La direction générale ajoute encore que « cela reste extrêmement marginal ». « Beaucoup de jeunes dans notre société ne se rendent pas compte de ce qu’ils font sur Internet et c’est aussi le cas pour de nombreuses jeunes recrues de la police », pointe-t-elle. « Désormais, les élèves gardiens de la paix sont alertés sur les risques que représentent les réseaux sociaux, on fait de la prévention. Mais, déracinées, loin de leur famille, fragiles psychologiquement, certaines peuvent tomber sous l’emprise d’un conjoint malveillant », conclut-elle.

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