Une mère obèse décide de se refaire une santé pour sa fille, elle est devenue méconnaissable après avoir perdu 80 kilos.

Par Louise Chambers
19 juillet 2023 07:11 Mis à jour: 19 juillet 2023 07:22

Une mère célibataire, qui a lutté contre l’obésité depuis son enfance, a modifié son mode de vie néfaste pour devenir une meilleure mère pour sa fille de 4 ans. Elle partage également le combat qu’elle a mené pour vivre dans son nouveau corps après avoir perdu 80 kilos.

Kimberly Nestorick, 27 ans, originaire du nord-est de la Pennsylvanie, est associée de vente au détail, créatrice de contenu et maman d’une petite fille, Everly, âgée de 4 ans. Après avoir tenté de perdre du poids à plusieurs reprises sans succès, elle a opté pour une chirurgie de gastrectomie verticale en 2016 et perdu plus de 45 kilos en l’espace d’un an. Puis elle est tombée enceinte et a repris tout son poids excédentaire, et plus encore.

« Cette prise de poids rapide résultait d’une multitude de facteurs », a déclaré Mme Nestorick au journal Epoch Times. « Je vivais une relation malsaine qui m’épuisait mentalement, je voulais tellement m’occuper des autres que je me négligeais moi-même, puis le Covid est arrivé et le monde s’est arrêté. »

Kimberly Nestorick avant et après avoir perdu du poids. (Avec l’aimable autorisation de Kimberly Nestorick)
Kimberly Nestorick estime qu’être la mère de sa fille est « le plus beau des cadeaux ». (Avec l’aimable autorisation de Kimberly Nestorick)

À son point le plus bas, Mme Nestorick ne faisait plus du tout d’exercice. Elle restait à la maison avec sa fille, diffusait des contenus sur Twitch et commandait des plats à emporter jusqu’à trois fois par jour. Dans son assiette préférée, on trouvait cinq morceaux de poulet épicé avec des frites cajun, du riz, un biscuit et du thé sucré.

« Mon addiction au café a également joué un rôle dans mon apport calorique. Chaque jour, je prenais un grand café glacé ou un café latte avec un arôme, un édulcorant et de la crème. Les calories s’accumulaient rapidement. »

Mme Nestorick était incapable de courir et de jouer avec son enfant, et encore moins de le porter longtemps. Elle évitait les sorties, se sentant trop gênée.

(Avec l’aimable autorisation de Kimberly Nestorick)
(Avec l’aimable autorisation de Kimberly Nestorick)

« Je n’ai pas voulu prendre de photos avec ma fille pendant les trois premières années de sa vie. C’est un de mes grands regrets, alors si je peux donner un conseil à quelqu’un, c’est de se faire photographier, même si l’on se sent mal dans sa peau ou dans son assiette. »

Tout a changé le 8 juillet 2021, lorsque Mme Nestorick a consenti à ce que sa mère la prenne en photo avec sa fille à la gare de Jim Thorpe, en Pennsylvanie. Sa mère a tagué la photo sur Facebook.

« J’étais tellement mortifiée que je lui ai demandé de l’enlever. Je ne me reconnaissais pas. Ce jour-là, j’ai su que je devais changer radicalement de mode de vie pour pouvoir élever ma petite fille et prendre soin d’elle ».

Prendre goût à la cuisine saine

Le lendemain, elle a bravé la balance. Cette maman d’un mètre cinquante-deux avait atteint 140 kilos. « Je savais que je prenais du poids, mais je n’avais pas réalisé à quel point j’avais grossi. »

Elle a immédiatement opéré un changement majeur, troquant ses plats à emporter quotidiens contre des repas maison, et s’est découvert une passion pour la cuisine. Elle savait que son nouveau régime devait s’inscrire dans la durée et être adapté à ses besoins, mais « apprendre à manger pour son corps et non pour sa tête » n’était pas chose aisée.

« J’adore la nourriture. Ce n’est pas parce que je n’aime pas manger que je suis arrivée à 140 kilos. Il m’a donc été difficile d’apprendre ce dont mon corps avait besoin. »

(Avec l’aimable autorisation de Kimberly Nestorick)
(Avec l’aimable autorisation de Kimberly Nestorick)

Cette maman a travaillé avec un nutritionniste pendant trois mois et a appris à suivre son apport calorique, un processus « fastidieux et ennuyeux », mais qui lui a permis de faire le point sur les aliments qu’elle consommait. Elle a même transformé son addiction au café en optant pour des sirops allégés sans calories et en limitant la quantité de crème.

« J’apprends encore tous les jours. Pour ce qui est de l’exercice, je fais surtout du cardio. J’adore l’elliptique. J’ai l’impression que c’est thérapeutique. Je monte la résistance à dix et je regarde une émission sur Hulu pendant une heure pour m’entraîner. »

Je suis restée cohérente

Mme Nestorick a été soutenue par sa famille et ses amis tout au long de son parcours de perte de poids et a demandé conseil à des créateurs de contenu. Elle doutait tellement d’elle-même qu’elle n’aurait jamais imaginé devenir elle-même une influenceuse. Ce n’est que lorsqu’elle a perdu plus de 45 kg qu’elle a commencé à partager son expérience sur les médias sociaux.

« Je pensais que j’échouerais, comme auparavant, mais je suis très heureuse d’avoir réussi. C’est une bataille psychique quotidienne. Il faut absolument travailler sur sa santé mentale pour réussir. »

« La motivation vient par vagues et, honnêtement, je ne suis pas restée motivée pendant la majeure partie de mon parcours. J’ai cependant fait preuve de persévérance et je me suis constamment rappelé mes objectifs. Je savais que le seul moyen d’atteindre [mes objectifs] était de rester disciplinée. »

(Avec l’aimable autorisation de Kimberly Nestorick)
(Avec l’aimable autorisation de Kimberly Nestorick)

Un parent en bonne santé

Au moment de la rédaction du présent document, Mme Nestorick pèse 60 kilogrammes. Elle souhaite perdre encore cinq kilos pour atteindre un IMC sain et s’en tient à la devise « un jour à la fois » qui lui a réussi jusqu’à présent.

« Je ne pouvais contrôler que le jour même, et c’est ce que j’ai fait. »

Elle fait 10.000 pas par jour et est désormais suffisamment attentive à ses choix alimentaires pour ne pas avoir à surveiller les calories. Mais la perte de poids massive a un côté sombre : Mme Nestorick se retrouve avec un excès de peau important et se sent toujours jugée sur son apparence.

« J’ai toujours l’impression de vivre dans une version dégonflée de mon corps de 140 kilos. C’est difficile de se réveiller et de se regarder dans le miroir et de voir encore cette femme, après avoir travaillé si dur durant deux années pour perdre du poids. Je pense que c’est ce qui m’empêche d’atteindre mon objectif de poids pour le moment ».

(Avec l’aimable autorisation de Kimberly Nestorick)

Avec environ 4,5 kg de peau relâchée sur son seul ventre, Mme Nestorick prévoit d’économiser suffisamment d’argent pour une opération d’ablation de la peau et a mis en place une collecte de fonds. Elle assure que des centaines d’inconnus en ligne au grand cœur ont fait des « dons généreux » pour l’aider à atteindre son objectif.

« Mais vraiment, je préférerais de loin avoir plus de peau que d’être l’ancienne version de moi-même. L’ancienne version n’était pas en bonne santé, elle avait honte d’elle-même et était malheureuse. »

Depuis qu’elle a vaincu ses mauvaises habitudes, cette mère célibataire est fière de se considérer comme un parent en bonne santé.

« Je peux courir avec ma fille et la porter sans transpirer abondamment. Je peux monter les marches sans être essoufflée. Je peux faire des tâches ménagères sans être épuisée. Je peux porter des vêtements que j’aime et que je trouve flatteurs. »

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