En Italie, les services de soins sont au bord de l’éclatement. Les urgences ne peuvent plus accueillir personne et le nombre d’infections atteint des chiffres records.
Les hôpitaux en Italie font face à une situation pour le moins préoccupante, alors que les cas d’infections aux maladies respiratoires explosent, notamment chez les personnes âgées. En cause, un probable variant du virus de la grippe, indique La Dépêche.
Outre le Covid-19, les autorités sanitaires font état de l’émergence de nouveaux virus. « La courbe épidémique de grippe a montré une valeur d’incidence jamais atteinte au cours des saisons précédentes », selon le dernier bulletin épidémiologique de l’Institut supérieur de la santé.
Pour l’épidémiologiste Antoine Flahault, aucun lien avec le Covid-19. Le scientifique a ainsi affirmé à nos confrères du média Atlantico que la grippe est causée par des souches saisonnières prévues et pense qu’il s’agit en réalité d’une forme de « variant » de la grippe.
Selon les autorités sanitaires italiennes, les services d’urgence des hôpitaux du pays sont actuellement complètement submergés, se rapprochant dangereusement de l’effondrement.
Le Covid-19 et d’autres virus seraient responsables d’une « surpopulation dans les hôpitaux et une très forte pression sur les services d’urgence », a avancé Fabio de Laco, président de la Société italienne de médecine d’urgence et de soins d’urgence (Simeu).
« Trouver des lits supplémentaires »
Dans la région de Rome, plus de 1100 patients attendent encore d’être soignés. En Lombardie, des témoignages font état de salles d’attente pleines à craquer, et à Milan, les admissions normales à l’hôpital ont été stoppées afin de libérer des lits.
« Plusieurs régions ont activé des plans de lutte contre la surpopulation des hôpitaux et des établissements de santé afin de trouver des lits supplémentaires », reprend Fabio de Laco.
« Mais comme les lits d’hôpitaux sont chroniquement rares, dans la pratique, il n’y a rien d’autre à faire que de retirer des lits à d’autres spécialités, comme la chirurgie. Bien entendu, cela ne résout pas le problème », conclut-il.
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