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Agriculteur en colère

Vosges : avec son tracteur, un agriculteur excédé percute trois véhicules de chasseurs stationnés près de son champ

Une scène violente a eu lieu, vendredi dernier, sur un chemin communal de la petite commune vosgienne d’Aouze. Un agriculteur, visiblement excédé, a percuté trois véhicules de chasseurs avec son tracteur. 

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Photo: : VINCENT FEURAY/Hans Lucas/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Un incident a frappé la commune d’Aouze, dans l’ouest des Vosges, ce vendredi 7 novembre. Trois véhicules appartenant à des chasseurs, venus compter les sangliers dans une parcelle de maïs, ont été délibérément percutés par un agriculteur à bord de son tracteur, rapporte Vosges Matin. 

« Mais il est fou ! » 
Selon les témoins, les chasseurs venaient d’observer une compagnie de sangliers lorsqu’un tracteur a soudain foncé sur leur 4×4, le projetant contre deux autres véhicules. Les images, devenues virales, montrent l’engin agricole défoncer les carrosseries avec violence. On entend les chasseurs stupéfaits s’écrier : « Mais il est fou, mais il est fou, appelez les flics ! » 

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Nos confrères soulignent que l’homme est ensuite descendu de son tracteur pour briser les vitres à l’aide d’une massette. Une personne se trouvait toujours à bord de l’un des véhicules. Selon Chassons.com, elle a dû être hospitalisée, fortement secouée par le choc du tracteur et profondément traumatisée par la scène. 
L’agriculteur interpellé le lendemain 
On ignore totalement dans quel contexte l’agriculteur a agi, mais il était vraisemblablement en pleine récolte de maïs. Selon le média, il aurait peut-être espéré que les chasseurs ouvrent le feu sur les sangliers, évoquant aussi l’hypothèse de dégâts causés par ces animaux dans sa parcelle. Le site précise qu’il est strictement interdit de tirer sur du gibier dans un champ en cours de récolte.
Après les faits, l’agriculteur a pris la fuite, mais a été interpellé dès le lendemain matin par les gendarmes. Il devra répondre de ses actes devant la justice en mars 2026.
Selon l’un des chasseurs interrogés par le site spécialisé, les véhicules endommagés sont à l’état d’épave. Une plainte aurait également été déposée par les chasseurs présents lors des faits.