Yannick Jadot déclare qu’Anne Hidalgo pourrait « évidemment » être sa Première ministre

La maire de Paris Anne Hidalgo (G) et le député européen des Verts EELV Yannick Jadot le 17 avril 2021 à Paris.
Photo: THOMAS SAMSON/POOL/AFP via Getty Images
Interrogé par Yves Calvi sur BFMTV ce mardi soir, le candidat écologiste Yannick Jadot a indiqué qu’Anne Hidalgo pourrait être sa Première ministre s’il était élu président de la République. Néanmoins, il a réaffirmé son refus de participer à une primaire de la gauche.
Si le candidat écologiste Yannick Jadot repousse fermement l’idée de participer à une primaire de la gauche, il est en revanche ouvert à un rassemblement derrière lui. Par ailleurs, il n’est pas non plus fermé à ce que la candidate socialiste Anne Hidalgo devienne sa Première ministre.
« Une envie de rassemblement, mais pas forcément pour une primaire »
S’il est élu, Yannick Jadot a indiqué vouloir composer un gouvernement avec, entre autres, des socialistes. Il s’est également engagé ce lundi sur France info à nommer une femme Première ministre. « Évidemment, Anne Hidalgo pourrait être [ma] Première ministre », à condition que celle-ci se rallie à sa candidature, a-t-il dévoilé au micro d’Yves Calvi ce mardi 14 décembre, ajoutant : « Mais je ne formerai pas mon gouvernement le 14 décembre. »
Interrogé sur sa participation à une primaire de la gauche, le candidat EELV a indiqué :« (…) il y a une aspiration au rassemblement, une envie de rassemblement, mais pas forcément pour une primaire. » Il rejette donc la proposition d’Anne Hidalgo visant à organiser un scrutin afin d’élire un candidat lors d’une primaire. « Je veux travailler avec les socialistes et tous les progressistes. Je dis ‘venez avec vos idées, avec votre histoire, avec vos propositions. Travaillons à un projet commun, à un contrat de gouvernement », a-t-il poursuivi, souhaitant « un projet résolument écologiste, social et républicain ».
On ne peut envisager « qu’une candidature écologiste se retire de l’élection »
Yannick Jadot, qui s’était retiré lors de l’élection présidentielle de 2017 au profit de Benoît Hamon, a encore lancé : « Quand j’ai décidé que la cause valait de retirer ma candidature, je n’ai pas demandé une primaire pour que la porte de sortie soit plus confortable. » Cette fois-ci, il souhaite un ralliement derrière sa candidature car « l’option qu’une candidature écologiste se retire de l’élection présidentielle » n’est pas envisageable, l’écologie étant « une force propulsive ».
Néanmoins, le candidat à l’élection présidentielle s’est montré très critique vis-à-vis du PS, d’une part parce que son projet n’est pas compatible avec celui-ci, et d’autre part parce qu’il est resté marqué par le quinquennat de François Hollande, qu’il a au passage blâmé sur plusieurs points. « Il faut que l’on s’entende. On a très clairement compris que, de toute façon, Jean-Luc Mélenchon resterait dans son couloir », a-t-il signifié. « Je veux mettre autour de la table les forces politiques autour d’un grand projet qui ne transige pas avec le climat, la justice sociale, la démocratie », a-t-il conclu, demandant « aux autres de prendre leurs responsabilités et de le faire avec panache ».
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