Logo Epoch Times

À Nanterre, des trafiquants de drogue imposent un règlement aux habitants d’un immeuble

top-article-image

Les tours Aillaud, également connues sous le nom de tours nuages, à Nanterre.

Photo: : LIONEL BONAVENTURE/AFP via Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Des trafiquants de drogue ont affiché un règlement dans le hall d’une tour du quartier Pablo Picasso, dans lequel ils recommandent aux habitants de « bien vouloir respecter les consignes ».
C’est une affiche qui a beaucoup fait réagir dans le quartier Pablo Picasso, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Un règlement imaginé par des dealers à destination des habitants a été imprimé puis affiché dans le hall de la tour numéro 11, l’une des célèbres tours nuages, révèle samedi 11 février Le Parisien.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

« Chers voisins, chères voisines », interpellent d’abord les trafiquants en lettres capitales. Puis dans un texte truffé de fautes d’orthographe, ils s’engagent à « ne pas laisser de déchets, pas de tapage et personne ne va fumer dans la tour ». Ils assurent qu’il n’y aura « aucun manque de respects » envers les habitants. « Nous ne sommes pas là pour perturber votre quotidien, uniquement pour travailler. Nous tenons absolument à ce que tous (sic) se passe bien pour vous et nous », déclarent ceux qui se présentent comme « la direction ».
En retour, les dealers exigent de la part des habitants de « bien vouloir respecter les consignes et les employers (re-sic). Rien ne sert de leur hurler dessus. Si vous avez une requête ou autres n’hésiter (re-re-sic) pas à communiquer avec nous ». Et d’ajouter, ironiquement: « Si vous avez besoin de quoique (re-re-re sic) ce soit, nous sommes là avec grand plaisir. » Les auteurs de ce règlement semblent oublier qu’ils se livrent à une activité tout à fait illégale. « On peut quand même y voir une forme de provocation », a fustigé Patrick de Gallard, président de l’Amicale des tours Aillaud dans les colonnes du Parisien.