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Affaire des sous-marins : prochain « échange téléphonique » entre Joe Biden et Emmanuel Macron

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a évoqué samedi la "crise grave" provoquée par le torpillage d'un mégacontrat de sous-marins français à Canberra, dénonçant un "mensonge (...), une duplicité (...), une rupture majeure de confiance" et un "mépris" de la part des alliés de la France.

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Le Président Emmanuel Macron.

Photo: : PHILIPPE WOJAZER/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le Premier ministre australien a répliqué dimanche aux accusations de « duplicité » formulées par Paris sur son intention de rompre un contrat d’achat de 56 millions pour la construction de 12 sous-marins.
« Le Président Biden a demandé à parler au président de la République (Emmanuel Macron) et il y aura un échange téléphonique dans les tout prochains jours », a indiqué le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal.
« On veut des explications » sur ce qui « s’apparente à une rupture de confiance majeure », et aussi savoir « comment ils entendent sortir de ce contrat », avec des « compensations » à la clé, a-t-il précisé sur la chaîne de télévision BFMTV.

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Indignation de Paris
La décision de l’Australie d’annuler le contrat d’achat de sous-marins français en faveur de navires américains à propulsion nucléaire a suscité l’indignation de Paris. Emmanuel Macron a rappelé les ambassadeurs de France à Canberra et à Washington dans un geste sans précédent. Il s’entretiendra avec eux dimanche soir, a ajouté M. Attal.
Plus tôt dans la journée, le Premier ministre australien Scott Morrison avait rejeté les accusations françaises de duplicité. « Je pense qu’ils auraient eu toutes les raisons de savoir que nous avions de profondes et graves réserves quant au fait que les capacités du sous-marin de classe Attack ne répondaient pas à nos intérêts stratégiques et nous avions clairement indiqué que nous prendrions une décision basée sur notre intérêt stratégique national », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Sydney.
« Je ne regrette pas la décision de faire passer l’intérêt national de l’Australie en premier. Je ne le regretterai jamais », a-t-il ajouté, déclarant qu’il aurait été « négligent » d’aller de l’avant contre les conseils des services australiens de renseignement et de la défense.