Affaire Kevin et Leslie: le père de Kevin placé en garde à vue

Par Epoch Times avec AFP
4 mai 2023 09:50 Mis à jour: 4 mai 2023 10:06

Guy Trompat, dont le fils Kevin a été retrouvé mort début mars avec sa compagne Leslie, a été placé en garde à vue, a déclaré mercredi le parquet de Niort, confirmant une information du Parisien qui évoque une possible affaire de vengeance.

Le procureur n’a pas précisé le motif de la garde à vue. Il s’agit a priori d’une affaire parallèle à l’enquête menée par le parquet de Poitiers sur les « disparus des Deux-Sèvres », Leslie Hoorelbeke, 22 ans, et Kevin Trompat, 21 ans, retrouvés morts en Charente-Maritime les 3 et 4 mars, après trois mois d’incertitude.

Dans ce dossier, initialement ouvert à Niort après la disparition du couple fin novembre dans les Deux-Sèvres et transféré fin décembre au pôle d’instruction criminelle de Poitiers, cinq jeunes hommes ont été mis en examen, notamment pour « assassinat », et placés en détention provisoire.

Ouverture d’une nouvelle enquête préliminaire

Selon Le Parisien, une nouvelle enquête préliminaire a été ouverte après que le parquet de Niort a reçu fin mars des informations selon lesquelles Guy Trompat « chercherait à recruter des détenus pour éliminer en prison les responsables du meurtre de son fils ». Le père de Kevin aurait promis 100.000 euros à ceux qui parviendraient à s’en prendre aux suspects, affirme le quotidien. Interrogé sur ces éléments, le procureur de Niort, Julien Wattebled, a simplement indiqué qu’il « donnerait plus de détails » jeudi.

Kevin Trompat et Leslie Hoorelbeke ont été tués par des coups portés à l’aide d’un « objet contondant », selon le parquet de Poitiers, qui a évoqué une « déception sentimentale et/ou des dettes financières » comme mobiles possibles des suspects. Au moment de la disparition de son fils et de la petite amie de ce dernier, Guy Trompat était incarcéré pour « violences volontaires ».

Après la découverte des corps, il avait organisé le 12 mars une marche blanche en hommage aux deux victimes, réclamant que « justice soit faite ». C’« est insurmontable. Ils ont détruit des vies, détruit ma vie. Je ne pourrai pas vivre sans mon fils », avait-il dit à des journalistes.

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