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Alors que Macron appelle Netanyahu à « des gestes courageux envers les Palestiniens », Netanyahu accuse Erdogan d’aider les « terroristes »

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Le président français Emmanuel Macron (D) s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe à l'issue de leur rencontre à l'Elysée à Paris le 10 décembre 2017.

Photo: PHILIPPE WOJAZER / AFP / Getty Images

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Durée de lecture: 5 Min.

Le président français Emmanuel Macron a appelé dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à « des gestes courageux envers les Palestiniens », citant notamment « le gel de la colonisation », pour « sortir de l’impasse actuelle ».
« J’ai invité le Premier ministre à mener des gestes courageux envers les Palestiniens pour sortir de l’impasse actuelle », a déclaré le président français, tout en « condamnant avec la plus grande clarté toutes les formes d’attaques des dernières heures et jours contre Israël », lors d’une conférence de presse conjointe à Paris.
« Il me semble que commencer par le gel de la colonisation et les mesures de confiance à l’égard de l’autorité palestinienne, ce sont des gestes que nous avons évoqués avec le Premier ministre Netanyahu qui sont d’importance », a précisé Emmanuel Macron.

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« La France demeure convaincue que la seule solution, conformément au droit international et à nos engagements de long terme, est de permettre l’établissement de deux États vivant côte à côte en paix, et que cela peut émerger par la négociation. Nous soutiendrons en tous cas toute initiative qui serait prise en ces sens », a-t-il ajouté.
M. Macron a également condamné « avec la plus grande clarté toutes les formes d’attaques des dernières heures et jours contre Israël, attaques terroristes ou attaques parfois non qualifiées ».
Le président français a rappelé sa « désapprobation des déclarations récentes du président des États-Unis que la France juge contraires au droit international et dangereuses pour la paix », quelques jours après la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël.
Pour le quatrième jour consécutif dimanche, des milliers de personnes ont manifesté au Moyen-Orient et à l’étranger pour protester contre la décision de Donald Trump.
Depuis jeudi, quatre Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, deux lors de heurts avec des soldats et deux membres du mouvement islamiste Hamas dans des raids aériens israéliens en riposte à des tirs de roquettes à partir de l’enclave palestinienne.
Un Palestinien a poignardé et sérieusement blessé dimanche un garde de sécurité israélien à Jérusalem, a annoncé la police en qualifiant l’attaque de « terroriste ».
Erdogan soutient les « terroristes »
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé dimanche le président turc Recep Tayyip Erdogan de bombarder les Kurdes et d’aider des « terroristes », à l’issue d’un entretien avec le président français Emmanuel Macron à Paris.
« Je n’ai pas de leçons de moralité à recevoir d’un dirigeant qui bombarde des villages kurdes en Turquie, qui emprisonne des journalistes, aide l’Iran à contourner les sanctions internationales et aide des terroristes, notamment à Gaza », a déclaré M. Netanyahu, interrogé sur la déclaration de M. Erdogan qui, plus tôt dans la journée, avait qualifié Israël « d’État terroriste » qui « tue des enfants ».

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Lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Macron à l’Élysée, Benjamin Netanyahu a souligné qu’Israël ne saurait avoir d’autre capitale que Jérusalem et que les tentatives de nier cette « connexion millénaire » étaient « absurdes ».
« C’est pourquoi » la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël « est si importante », a ajouté le Premier ministre.
Pour le quatrième jour consécutif dimanche, des milliers de personnes ont manifesté au Moyen-Orient et à l’étranger pour protester contre la décision de Donald Trump.
La Turquie et Israël ont normalisé leurs relations l’année dernière, après une crise diplomatique déclenchée en 2010 par un raid israélien contre un navire d’une ONG en direction de la bande de Gaza, qui a fait dix morts parmi les activistes turcs.

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Les deux parties ont intensifié leur coopération, notamment dans le domaine de l’énergie, mais Erdogan continue à critiquer régulièrement la politique israélienne.
(Captures d’écran Twitter)
R.B avec AFP