Julian Assange a eu deux fils avec son avocate quand il était réfugié à l’ambassade d’Équateur

Par Epoch Times avec AFP
12 avril 2020 11:57 Mis à jour: 13 avril 2020 18:07

Le fondateur de WikiLeaks est le père de deux garçons de deux et un an conçus avec Stella Morris, 37 ans, son avocate d’origine sud-africaine.

Quand il était réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres dans les années 2010, le  fondateur de WikiLeaks Julian Assange a eu deux enfants avec l’une de ses avocates, a révélé celle-ci dans un entretien au quotidien Mail on Sunday.

L’Australien, réclamé par les États-Unis qui veulent le juger pour espionnage, est le père de deux garçons de deux et un an conçus avec Stella Morris, 37 ans, son avocate d’origine sud-africaine.

L’avocate craint pour la vie de Julian Assange

Le journal dominical britannique publie sur son site des photos d’Assange, 48 ans, avec ses fils ainsi qu’un entretien avec Stella Morris racontant notamment être « tombée amoureuse » de Julian Assange en 2015 et que le couple prévoit de se marier.

L’avocate a elle-même confirmé ces faits dans une interview d’une douzaine de minutes publiée ensuite sur le compte Twitter de WikiLeaks. « Tomber amoureux, dans un contexte où tout le monde essaye de détruire votre vie, c’était une sorte d’acte de rébellion », explique-t-elle, comparant leur histoire à celles qu’on peut trouver « en temps de guerre ».   

L’Australien a assisté à la naissance à Londres des deux enfants par liaison vidéo et a pu voir l’aîné, Gabriel, dans l’ambassade où il avait été amené en catimini, ajoute le journal. Les deux enfants sont citoyens britanniques, selon le Mail on Sunday, et ont rendu visite à leur père en prison.

Stella Morris a choisi de révéler l’existence des enfants, Gabriel et Max, parce qu’elle craint que la vie de Julian Assange « ne prenne fin » s’il reste à Belmarsh », prison londonienne de haute sécurité où il est actuellement détenu, en raison de la pandémie du virus du PCC, connu communément comme le nouveau coronavirus.

Déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre, le virus du PCC s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »

Le juge refuse la remise en liberté

Jennifer Robinson, l’une des avocates de M. Assange au Royaume-Uni, a également confirmé que M. Assange et Mme Morris formaient une famille. Elle a affirmé que Mme Morris avait déjà témoigné en ce sens devant la justice britannique fin mars, lors d’une énième tentative pour faire libérer sous caution le fondateur de WikiLeaks.

« Malgré sa déclaration concernant sa famille et les preuves médicales concernant des risques graves pour la santé de M. Assange, le juge a refusé la remise en liberté », a ajouté l’actuelle avocate. La justice britannique avait en effet estimé qu’il y avait « des motifs sérieux de penser » que Julian Assange pourrait ne pas se présenter à de futures convocations.

Sur Twitter, WikiLeaks a indiqué que la compagne de Julian Assange, « mère de deux jeunes enfants, exhorte le gouvernement du Royaume-Uni à le libérer ainsi que d’autres prisonniers fragiles alors que le #coronavirus fait des ravages dans les prisons ».

Des nouvelles par téléphone

Après avoir parlé avec Julian Assange par téléphone, le journaliste Vaughan Smith a révélé dans un post sur Facebook, que pas moins de 150 membres du personnel pénitentiaire ont été contraints à l’auto-isolement car ils auraient pu contracter le coronavirus.

« Julian Assange m’a appelé hier de la prison de Belmarsh. Son incarcération à l’époque de Covid 19 menace sa vie. Julian est maintenant confiné seul dans une cellule pendant 23 heures et demie par jour. Il a droit à une demi-heure d’exercice, et cela dans une cour bondée de prisonniers. Avec plus de 150 employés de la prison de Belmarsh qui s’isolent de leur travail, la prison fonctionne à peine ».

« Nous connaissons 2 décès de Covid 19 à Belmarsh jusqu’à présent, bien que le ministère de la justice n’ait admis qu’un seul décès. Julian m’a dit qu’il y en a eu d’autres et que le virus se répand dans la prison (…) ».

Sa demande d’extradition suspendu jusqu’au 18 mai

La justice britannique a suspendu jusqu’au 18 mai l’examen de la demande d’extradition du fondateur de WikiLeaks, poursuivi aux États-Unis pour avoir diffusé à partir de 2010 plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan.

Les États-Unis lui reprochent d’avoir mis en danger des sources des services américains. De leur côté, les avocats d’Assange dénoncent une procédure politique fondée sur des « mensonges ». Julian Assange a été arrêté en avril 2019 après sept ans passés reclus à l’ambassade d’Équateur à Londres, où il s’était réfugié après avoir enfreint les conditions de sa liberté sous caution, craignant une extradition vers les États-Unis.

 

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