Baccalauréat : ce qu’il faut savoir sur l’édition 2016

14 juin 2016 08:00 Mis à jour: 15 juin 2016 10:51

Le baccalauréat, c’est parti pour la première épreuve, la philosophie, ce mercredi 15 juin 2016. L’occasion de revenir sur l’actualité d’un diplôme qui constitue encore un tournant dans la vie des jeunes… et de leurs parents.

L’APB, le sésame des études supérieures ?

Mercredi 8 juin, les futurs bacheliers se sont probablement rués sur le portail APB, Admission post-bac, destiné à sélectionner puis émettre des vœux d’orientation pour leur première année d’enseignement supérieur. Licences, BTS, DUT, écoles d’ingénieur ou de commerce… la grande majorité des formations post-bac sont ainsi répertoriées et susceptibles d’être intégrées – mais encore faut-il être sélectionné…

C’est ce qu’ont découvert les aspirants bacheliers le 8 juin dernier. Après une inscription ouverte entre janvier et mars dernier où, selon les statistiques de l’Éducation nationale, les bacheliers ont émis en moyenne sept vœux, ils ont pu enfin savoir quelles formations, universités ou écoles les acceptaient. En 2015, le système APB a permis à 80% des élèves d’obtenir l’un de leurs trois premiers vœux.

En 2016, sur les 761 659 élèves ayant inscrit au moins un vœu sur APB, plus de 293 000 candidats ont marqué un vœu 1 en licence (ils étaient 278 000 en 2015). Dans les classes préparatoires des grandes écoles (CPGE) et des ingénieurs, le nombre de candidats ayant émis un vœu 1 est aussi en hausse, faisant de ces différentes formations, des filières sous tension, dont la capacité d’accueil est inférieure au nombre de vœux 1 des candidats de l’académie.

613 895 candidats ont obtenu une proposition dès le premier tour (soit 80,6%), 48,1% des vœux 1 ayant été validés dès ce premier tour de la procédure APB. Deux autres procédures de rattrapage pourront être effectuées entre le 24 juin et le 9 septembre.

Différents modes de révisions

En attendant l’après-bac, l’heure est à la passation des examens et les révisions sont de rigueur.

Les conseils pour bien se préparer aux épreuves sont légion : établir un planning de révision, varier les matières à réviser ainsi que les modes de révision, éviter de changer son rythme de vie (éviter les nuits blanches aux veilles d’examens, préférer des horaires fixes de travail en se levant tôt), se ménager des temps de pause (faire du sport, de la méditation, pratiquer son activité de loisir préféré) et bien manger (éviter le grignotage et préférer des repas équilibrés).

Les modes de révision sont aussi variés : si les traditionnelles fiches de révision à partir des cours et des manuels demeurent encore des impondérables, les médias et le web viennent aussi apporter leur touche numérique. Outre les sites dédiés tels que Kartable ou Digischool, les applications sur smartphone permettent ainsi de se procurer des fiches toutes faites, des annales ou des tests de niveaux. D’après un classement App Store, ce sont les applications Bac 2016 de Digischool, Mention Bac de Nomad Education ou Afterclass qui semblent remporter les suffrages chez les élèves.

L’ère de la triche 2.0

Parallèlement, des médias tels que Le Monde, Europe1 ou France Culture proposent aussi de réviser autrement l’histoire, la géographie, les maths ou encore la philosophie. Ces révisions permettront sûrement de pallier les méthodes, bien plus risquées, de triche pendant les épreuves. Anti-sèches papier ou dermiques, formules et dates compilées dans les calculatrices, les méthodes de triche auront été connues de nombreuses générations…

Si les calculatrices programmables seront interdites au bac à partir de 2018, le smartphone, lui, a fait son entrée dans la panoplie du candidat aux examens. Bien qu’il soit explicité de le garder éteint, les « oublis » se traduisent par une recherche sur internet, sur des bibliothèques de photos ou les réseaux sociaux. Les montres connectées, oreillettes bluetooth ont aussi été recensés comme accessoires utilisés à des fins frauduleuses.

La triche, quelque soit sa manifestation, est passible de sanctions allant d’un zéro (note éliminatoire) à cinq années d’interdiction de passer le bac, s’accompagnant d’une amende pouvant aller jusqu’à 45 000 euros en fonction de la gravité des faits.

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