Boris Johnson se dit « atterré » par l’agression contre Rushdie

Par Epoch Times avec AFP
12 août 2022 18:15 Mis à jour: 15 août 2022 17:55

Le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est dit « atterré » par l’agression dont a été victime vendredi 12 août son compatriote l’écrivain Salman Rushdie aux Etats-Unis.

Je suis « atterré que Sir Salman Rushdie ait été poignardé alors qu’il exerçait un droit que nous ne devrions jamais cesser de défendre », a réagi M. Johnson dans un tweet, en allusion à la liberté d’expression.

Acte de violence consternant

« Cet acte de violence est consternant », a estimé le conseiller à la sécurité du président américain Joe Biden, Jake Sullivan. « Tous les membres de l’administration Biden-Harris prient pour son prompt rétablissement », a-t-il ajouté dans un communiqué.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré via son porte-parole être « horrifié » par l’attaque, ajoutant « qu’en aucun cas la violence est une réponse aux mots ».

« Je pense à ses proches. Nous espérons tous qu’il va bien », a ajouté le chef du gouvernement, quelques heures après que l’auteur des « Versets sataniques » eut été agressé et poignardé au cours d’une conférence dans l’État de New York.

L’état de santé de M. Rushdie, 75 ans, n’est pour l’instant « pas connu », selon la police américaine, tandis que son agresseur présumé a été interpellé.

Un symbole contre l’obscurantisme religieux

L’ouvrage « Les Versets sataniques » avait fait de M. Rushdie, né en Inde en 1947 juste avant l’indépendance, la cible d’une fatwa de l’ayatollah iranien Rouhollah Khomeiny en 1989 et le symbole de la lutte contre l’obscurantisme religieux et pour la liberté d’expression.

***
Chers lecteurs,
Abonnez‑vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.