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Bruno Le Maire veut sortir définitivement du «quoi qu’il en coûte»

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Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.

Photo: BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé qu’il souhaitait « accélérer le désendettement » de la France d’ici 2027. Il a abordé plusieurs points, notamment la fin du bouclier énergétique et les économies à réaliser sur le budget de chaque ministère.
Sur France Culture ce mardi, Bruno Le Maire a indiqué vouloir sortir du « quoi qu’il en coûte » de manière « définitive ».
« Cibler les aides »
« Il faut accélérer le désendettement d’ici 2027 », a signifié le ministre de l’Économie sur France Culture. Pour lui, il est nécessaire de « cibler les aides », comme cela a « déjà fait sur le carburant ». « Désormais, on n’aide que ceux qui utilisent un véhicule pour aller travailler ». « On est passé de 8 milliards à 1 milliard de dépense », a-t-il précisé. Quant au bouclier sur l’électricité, il sera totalement abandonné d’ici fin 2024.
Le ministre a également déclaré que pour le CPF (Compte personnel de formation), un reste à charge d’environ 30% pourrait être mis en place sur ces formations, exception faite « lorsque l’employeur paie » ou pour ceux qui sont « en situation difficile », notamment les chômeurs.
Quant à augmenter les impôts des plus aisés, Bruno Le Maire s’est fendu d’un « non » catégorique. « On a le niveau le plus élevé de l’OCDE. Je ne souhaite donc pas augmenter les impôts. En revanche, nous souhaitons que tout le monde paye bien ses impôts et mettre fin à l’évasion fiscale », a-t-il plaidé.
Pour financer la transition écologique
Concernant la fraude fiscale, un plan de lutte doit être présenté par Gabriel Attal. Pour Bruno Le Maire, il est « absolument nécessaire pour la cohésion sociale, pour l’efficacité du prélèvement de l’impôt et pour le sentiment de justice auquel légitimement nos compatriotes sont attachés ». « La justice fiscale oui, plus d’impôts, non », a-t-il synthétisé.
Les ministères devront eux aussi participer à l’effort et « chaque ministère sera concerné », le but étant d’atteindre 5% d’économie sur le budget afin d’arriver à 7 milliards d’euros, a stipulé le ministre. Cette somme servira notamment à financer la transition écologique.